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Maltraitance

Des coqs de combat secourus par la Fondation

Photo : © Refuge de l'Etang Bleu

Victimes de la violence des combats auxquels ils étaient soumis, dix coqs confiés provisoirement par la justice à la Fondation 30 Millions d'Amis sont désormais en convalescence.

Petit retour en arrière : le 12/6/13, la police locale et la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), effectuent une opération à Ginestous, dans la banlieue toulousaine et découvrent l’existence d’un important gallodrome (lieu où sont organisés des combats de coqs, NDLR) illégal. Sur place, ils saisissent les dix gallinacés. Maigreur, cicatrices, tous portent les séquelles d’une vie consacrée à cette activité barbare. « L’un d’entre eux présentaient aussi des plaies ouvertes à la tête et avait un œil crevé », détaille un technicien de la DDPP, présent lors de l’opération.

Des preuves irréfutables

Outre l’état des animaux, les policiers accumulent les preuves attestant de l’organisation des combats. « C’était impressionnant, je n’avais jamais vu quelque chose comme ça auparavant. Il y avait une piste pour les rixes, des gradins pouvant accueillir jusqu’à 200 spectateurs et tout un tas d’équipements ultra modernes pour l’entraînement, comme un tapis de course pour coqs », raconte le technicien de la DDPP. Il y avait aussi un règlement intérieur où il était clairement question des combats de coqs ainsi que des tableaux de paris. Cette pratique cruelle est pourtant totalement interdite dans cette région de France. Les combats de coqs ne sont autorisés que « dans les localités où une tradition non interrompue peut être établie » (code pénal article 521). Or, elle n’est considérée comme telle que dans quelques communes du Nord-Pas-de-Calais.

« Des animaux très stressés »

Les coqs ont été brièvement remis à un refuge des environs, puis confiés par la justice à la Fondation 30 Millions d’Amis – à titre conservatoire – qui a organisé le placement des animaux en veillant à bien les séparer les uns des autres. « Les coqs de combat sont naturellement agressifs envers leurs congénères, explique Arnauld Lhomme, enquêteur à la Fondation. Il était donc primordial de trouver un lieu où ils pourraient être éloignés les uns des autres ». C’est ainsi qu’ils ont été accueillis par le refuge de l’Etang bleu dans la Meuse. Martine Schmitt, présidente du refuge, se souvient du jour de leur arrivée : « Ils étaient en très mauvais état, maigres, complètement déplumés et vraiment stressés. Ils ont dû avoir une vie dure ». Après plusieurs semaines au cours desquelles ils ont évolué en totale liberté, les coqs ont déjà bien récupéré. Ils ont surtout changé de comportement. « Ils sont en train de se rééquilibrer. Ils ne sont plus du tout agressifs », raconte Martine Schmitt. Aujourd’hui, neuf coqs sur les dix ont été placés en famille d’accueil. En ce qui concerne leurs anciens propriétaires, ceux-là même soupçonnés d’avoir organisé les combats de Toulouse, rien n’a encore été statué. L’enquête policière est close mais le parquet ne s’est pas encore prononcé sur une éventuelle poursuite judiciaire. La Fondation se portera partie civile. 30millionsdamis.fr vous tiendra au courant des suites de cette affaire.

Commenter

  1. SAM44 29/09/2013 à 21:28:14

    J'aime bien le therme,une éventuelle poursuite judiciaire,pour dire à quel point la justice s'en fou,c'est honteux.Y a t il une pétission contre les combats de coqs dans le nord de la france,car je trouve lamentable a notre époque de prétéxter des coutumes qui date du moyen age pour faire souffrir de pauvres animaux qui ont rien demander,comme pour les corridas,les éleveurs de taureaux prétexte qu'ils maintiennes l'espèce en vie,a nous faire croire que sans corrida,il ni aurai plus de taureaux sur le sol francais,ils nous prennent trop pour des cons.

  2. paillette 15/09/2013 à 15:29:26

    c'est malheureux de voir cela. les humains ne sont raiment pas humains du tout. de vrais barbares. je ne savais pas que cela existait en france et cela me laisse perplexce. c'est ignoble de se servir de coqs pour faire des combats. c'est d'une telle cruauté...

    Merci à 30 millions d'amis de défendre toutes sortes d'animaux entre autre ici des coqs. j'espère qu'ils seront sévèrement punis et interdit de détenir quelques animals que ce soit...

     les coqs sont des animaux et comme tout animaux ils doivent être protèger...

  3. ladylou 13/09/2013 à 00:38:55

    Je réside à la Martinique depuis 15 ans et récemment je pensais justement aux combats de coqs (auxquels je n'ai jamais assisté) qui font toujours partie des coutumes du département ainsi qu'en Guadeloupe. Il serait temps qu'une loi soit votée pour interdire ces barbareries ... Je sais pourtant que ce ne sera pas pour tout de suite (il y a énormément de mouvements d'argent grâce aux paris !), de plus j'aimerais surtout que la condition animale s'améliore principalement pour les animaux de compagnie, sans oublier le bétail et autres ...