ARUSHA (Tanzanie), 12 juil 2013 (AFP) - Un homme d'affaires tanzanien a été inculpé vendredi par un tribunal pour possession et trafic de plus d'un millier de défenses d'éléphants braconnées, a-t-on appris de source judiciaire.
ARUSHA (Tanzanie), 12 juil 2013 (AFP) - Un homme d'affaires tanzanien a été inculpé vendredi par un tribunal pour possession et trafic de plus d'un millier de défenses d'éléphants braconnées, a-t-on appris de source judiciaire.
"Selemani Isanzu Chasema, un homme d'une cinquantaine d'années, est soupçonné d'avoir exporté 781 défenses par le Malawi", en mai, a indiqué à l'AFP le procureur Tumaini Kweka. M. Chasema, qui réfute ces accusations, avait été arrêté plus tôt dans le mois à Dar es Salaam, la capitale économique de la Tanzanie, en possession de 347 défenses d'éléphants. S'il est reconnu coupable, il encourt un minimum de 15 ans de prison.
Le braconnage a pris de l'ampleur ces dernières années en Afrique, avec des hommes armés abattant des hardes entières d'éléphants et des rhinocéros. Le trafic de l'ivoire, estimé de sept à dix milliards de dollars (5,3 à 7,6 milliards d'euros) par an, est principalement tiré par le demande en Asie et au Moyen-Orient, où les défenses d'éléphants et les cornes de rhinocéros sont utilisées dans la médecine traditionnelle et pour des objets de décoration. Au cours de sa tournée africaine du 26 juin au 2 juillet, le président Obama a signé un décret débloquant dix millions de dollars (7,7 millions d'euros) pour la lutte contre le trafic de la faune et la flore sauvages en Afrique. Mais ces sommes sont modestes en comparaison des profits potentiels de cargaisons comme celles récemment saisies. Le commerce de l'ivoire est, à quelques exceptions près, interdit depuis 1989 par la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (Cites).
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