PARIS, 28 mai 2013 (AFP) - Des chevaux de compétition bloqués aux frontières ou interdits d'épreuve pour cause de maladie : l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et la Fédération équestre internationale (FEI) travaillent de concert pour mettre en place d'ici trois ans de nouvelles normes spécifiques aux chevaux de sports circulant temporairement.

PARIS, 28 mai 2013 (AFP) - Des chevaux de compétition bloqués aux frontières ou interdits d'épreuve pour cause de maladie : l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et la Fédération équestre internationale (FEI) travaillent de concert pour mettre en place d'ici trois ans de nouvelles normes spécifiques aux chevaux de sports circulant temporairement. Un groupe Ad Hoc composé d'experts vétérinaires a été chargé par l'OIE de définir ces nouvelles normes, a indiqué mardi à Paris le Docteur vétérinaire Gardner Murray, lors de la 81e session général de l'OIE. "Il faut faire progresser les normes internationales existantes avec des groupes de travail réunissant des experts vétérinaires de tous les pays, établir des contrôles stricts et définir des zones indemnes de maladies des équidés", a dit M. Murray, président de l'OIE Régional pour l'Asie, l'Extrême-Orient et l'Océanie. "L'objectif de ce groupe de travail est de faciliter le déplacement des chevaux de sports car il existe des différences de traitement d'un pays à l'autre, comme la mise en quarantaine qui peut être sévère ou trop souple", a-t-il expliqué. Entre 2009 et 2012, la FEI a enregistré une augmentation des compétitions de 21 %. "Il est important de mettre en place des zones de surveillance pour les chevaux quand il y a des Jeux, pour éviter la contamination, d'où l'importance du zonage", a-t-il insisté. En 2014, la France organisera les Jeux équestres mondiaux en Normandie du 23 août au 7 septembre. "Il est essentiel de gérer les risques sanitaires avec des mesures de contrôles vétérinaires renforcés sur le site pour l'entrée des équidés en France", a confié à l'AFP le vétérinaire Jean-Luc Angot, délégué de la France auprès de l'OIE.  "Nous allons accueillir les 1.000 meilleurs chevaux du monde et les 1.000 meilleurs cavaliers !". Pour lui, "il est important d'envisager de prendre des mesures allégées au niveau administratif pour les chevaux accueillis temporairement tout en assurant la sécurité sanitaire".