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Maltraitance

Le Conseil d'Etat suspend l'arrêté d'abattage des éléphantes de Lyon

Le Conseil d'Etat a suspendu mercredi l'arrêté d'abattage des éléphantes Baby et Népal, hébergées au zoo de Lyon et soupçonnées d'être atteintes de tuberculose.

PARIS, 27 fév 2013 (AFP) - Le Conseil d'Etat a suspendu mercredi l'arrêté d'abattage des éléphantes Baby et Népal, hébergées au zoo de Lyon et soupçonnées d'être atteintes de tuberculose. Dans sa décision consultée par l'AFP, la juridiction administrative a jugé qu'il ne ressort pas du dossier "que des mesures autres que l'abattage des animaux (...) ne seraient pas de nature à permettre de prévenir efficacement les risques de contamination". Le Conseil d'Etat a estimé qu'il existait des "doutes sérieux" sur "la légalité des mesures prescrivant l'abattage des animaux"."Compte tenu de l'ancienneté et du caractère peu probant des tests réalisés auparavant sur les éléphants, de la possibilité technique d'effectuer des examens complémentaires (....), il existe, à ce stade de la procédure, un doute sérieux quant au caractère proportionné du choix de la mesure d'abattage", écrit-il. Les ennuis pour Baby et Népal, 42 et 43 ans, ont commencé en août quand est morte leur voisine d'enclos au zoo du parc de la Tête-d'Or, Java, 67 ans. Java était alors la plus vieille éléphante en captivité en Europe et les tests pratiqués à sa mort ont montré qu'elle était atteinte de tuberculose. Or de précédents examens sanguins réalisés en septembre 2010 sur Baby et Népal avaient déjà conclu à leur possible exposition à cette maladie et conduit les responsables du zoo à les éloigner du public, en raison du risque de contamination. Le préfet du Rhône avait ordonné en décembre 2012 l'euthanasie des deux éléphantes, suscitant l'émotion des amoureux des animaux, des associations de défense et de nombreuses personnalités, qui se sont mobilisées sans relâche contre l'arrêté préfectoral demandant à la mairie de Lyon d'abattre les animaux au nom des risques pour la santé publique.Interrogé par l'AFP, l'avocat du cirque Pinder, Me François Molinié, s'est déclaré "très satisfait". "J'ai eu M. Gilbert Edelstein (le patron du cirque Pinder) au téléphone il y a quelques minutes, il est très ,très, très heureux de cette décision du Conseil d'Etat", a-t-il ajouté.