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Protection

Accusée de bafouer un accord de l'ONU, la Chine affirme protéger les tigres

La Chine a défendu mardi son bilan sur la protection des tigres, après avoir été accusée par une ONG de violer un accord des Nations Unies qu'elle a ratifié, en autorisant la vente de peaux et de parties de corps de ces félins.

PEKIN, 26 fév 2013 (AFP) - La Chine a défendu mardi son bilan sur la protection des tigres, après avoir été accusée par une ONG de violer un accord des Nations Unies qu'elle a ratifié, en autorisant la vente de peaux et de parties de corps de ces félins. L'Agence d'investigation pour l'environnement (EIA), basée à Londres, a affirmé avoir découvert un commerce légal de produits issus de tigres élevés en captivité, destinés à la décoration de luxe, qui, selon elle, encourage le braconnage de félins sauvages. Mais le ministère chinois des Affaires étrangères a souligné que Pékin avait "promulgué un mécanisme d'application de la loi" impliquant plusieurs agences gouvernementales pour protéger les espèces menacées. "Le gouvernement chinois attache une grande importance à la protection de la faune menacée, y compris des tigres", a ajouté la porte-parole du ministère, Hua Chunying, demandant aux journalistes de s'adresser aux "autorités compétentes" pour plus de détails. Le ministère chinois de la Sécurité publique, en charge de l'application des lois, n'était pas immédiatement joignable mardi pour commenter l'accusation de l'EIA. L'association a également constaté que des négociants utilisent une réglementation parallèle du gouvernement pour légaliser des vins "tonifiants" élaborés à partir d'ossement de tigres élevés en captivité, en infraction avec un décret du gouvernement chinois datant de 1993.La Chine a signé la Convention internationale sur les espèces en voie d'extinction (CITES) qui interdit le commerce international de produits issus de tigres. Cette convention appelle aussi à l'interdiction du commerce de ces produits à l'intérieur des Etats ainsi qu'à la destruction des parties de corps de tigres, tout en demandant des assurances pour éviter que les grands félins soient élevés dans le but d'être dépecés. "Il y a une contradiction flagrante entre les efforts affichés par la Chine au niveau international pour protéger le tigre sauvage et les mesures prises à l'intérieur du pays qui stimulent la demande et poussent au braconnage", selon Debbie Banks, qui dirige la campagne pour les tigres de l'ONG. Cette contradiction constitue "une des plus grandes tromperies dans l'histoire de la protection du tigre", affirme Mme Banks qui demande à Pékin "d'arrêter d'encourager avec cynisme et d'aider un commerce qu'elle a promis d'éradiquer". Selon les chiffres de l'EIA, il y a environ 5.000 tigres en captivité en Chine et plus de 1.500 en liberté.