NAIROBI, 28 jan 2013 (AFP) - Quatre ressortissants chinois, arrêtés et inculpés pour trafic d'ivoire, ont comparu lundi devant un tribunal de Nairobi, a-t-on appris de source judiciaire.
NAIROBI, 28 jan 2013 (AFP) - Quatre ressortissants chinois, arrêtés et inculpés pour trafic d'ivoire, ont comparu lundi devant un tribunal de Nairobi, a-t-on appris de source judiciaire.
L'audience a cepend
ant immédiatement été ajournée à mardi, faute d'interprète pour permettre aux accusés de comprendre l'acte d'accusation lu en
anglais. "Nous n'avons pas pu trouver un interprète pour eux, donc l'affaire a été reportée à mardi, mais ils restent en détention", a indiqué à l'AFP une source judiciaire s'exprim
ant sous couvert d'
anonymat. Les quatre hommes ont été arrêtés dim
anche en possession d'objets en ivoire, alors qu'ils étaient en tr
ansit à l'aéroport international de Nairobi, Jomo Kenyatta. Ils venaient de Lumumbashi, en République démocratique du Congo, et devaient rejoindre l'aéroport de Gu
angzhou, en Chine. Selon le Kenya Wildlife Service, l'autorité de gestion de la faune et la flore kény
ane, les accusés avaient notamment sur eux des pendentifs, bracelets, colliers et deux pièces d'ivoire brut pes
ant 9,6 kg.D
ans une autre affaire, trois autres Chinois ont été arrêtés pour avoir sorti vendredi un cobra mort d'un parc national kény
an. Ils ont plaidé non coupable et ont été relâchés en éch
ange d'une caution de 10.000 shillings (87 euros). Mi-j
anvier, une cargaison de 600 pièces d'ivoire, pes
ant deux tonnes, avait encore été saisie d
ans la ville portuaire kény
ane de Mombasa. L'ivoire venait apparemment de T
anz
anie et était à destination de l'Indonésie. Le commerce de l'ivoire est, à quelques exceptions près, interdit depuis 1989. Mais la contreb
ande de défenses d'éléph
ants est alimentée par une forte dem
ande en Asie, notamment en Chine et au Vietnam, ainsi qu'au Moyen-Orient, où l'ivoire est utilisé comme décoration ou pour des remèdes médicinaux traditionnels. Et le braconnage atteint des records. Début j
anvier, les autorités kény
anes
annonçaient qu'une famille de 11 éléph
ants avait été tuée, évoqu
ant le plus import
ant massacre de pachydermes d
ans le pays depuis plus de 20
ans.La population des éléph
ants en Afrique s'est effondrée : de millions d'
animaux au milieu du XXe siècle, elle est passée à 600.000 à la fin des
années 80 et n'est aujourd'hui plus estimée qu'à quelque 470.000 têtes.
Commenter
Vous souhaitez déposer un commentaire dans cette liste de discussion ? Pour ce faire, il faut vous créer un compte. La création de compte est GRATUITE : Créez votre compte ou bien identifiez vous.
0 commentaires