Onze orques prisonnières des glaces de la baie d’Hudson ont pu se libérer grâce aux courants marins. Un dénouement réjouissant pour cette espèce difficile à observer, et dont les comportements demeurent mystérieux. 30millionsdamis.fr revient sur une véritable leçon de vie.
Onze orques prisonnières des glaces de la baie d’Hudson ont pu se libérer grâce aux courants marins. Un dénouement réjouissant pour cette espèce difficile à observer, et dont les comportements demeurent mystérieux. 30millionsdamis.fr revient sur une véritable leçon de vie.
L’histoire a été relayée par de nombreux médias canadiens, vidéo à l’appui : deux orques adultes et neuf jeunes ont réussi à s’échapper des glaces qui les retenaient captives (10/1/2013). C’est l’édile d’Inukjuak, une petite bourgade inuit située à 1500 kilomètres au nord de Montréal (Canada), qui a annoncé la nouvelle, après avoir demandé une aide d’urgence aux autorités fédérales. L’intervention n’aura finalement pas été nécessaire : les orques ont profité de l’action de la lune sur les courants marins - assez forts pour « ouvrir » la banquise - pour se diriger vers des eaux plus clémentes.
Un vrai miracle
Les orques - appelées également épaulards - avaient été aperçues pour la première fois le 8 janvier 2013. Sur une vidéo publiée sur le site de la télévision canadienne CBC, on peut observer leur état de panique : contraintes de respirer à la surface de l'eau, elles se relayaient pour accéder à un unique trou dans la glace. Mince ouverture qui était en train de se refermer lorsque « la nouvelle lune a activé un courant marin qui a ouvert la banquise et créé un chenal jusqu'aux eaux libres de glace, à environ 35 kilomètres de là », rapporte l’AFP. Un vrai miracle, alors que les brise-glace capables de venir à la rescousse des cétacés se trouvaient trop loin de la zone.
Le réchauffement climatique en cause ?
Pour les spécialistes, le réchauffement climatique pourrait être à l’origine du « piège » qui s’est refermé sur les épaulards : en se formant à une époque plus tardive que la normale, la banquise aurait « surpris » les cétacés qui s’étaient aventurés dans cette zone en toute confiance. La communauté scientifique mène des recherches depuis février 2012 afin de comprendre l’impact des changements du climat sur le comportement des animaux. Ces études utilisent en outre les connaissances millénaires des Inuits, une technique nommée « Traditional Ecological Knowledge » (TEK, ou Savoir écologique traditionnel), de plus en plus employée par les chercheurs anglo-saxons.
Photo : © chanelle - Fotolia.com
zitaloukalily 22/01/2013 à 18:31:17
CianOcéane 17/01/2013 à 20:34:29