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L'Onu s’intéresse à la commercialisation légale de l’ivoire

L'Onu s’intéresse à la commercialisation légale de l’ivoire

L'Organisation des nations unies a annoncé la tenue d'une réunion dédiée au commerce de l'ivoire qui se déroulera en mars 2013, à Bangkok (Thaïlande). Une bonne nouvelle pour l’éléphant, toujours en danger dans bon nombre de contrées africaines ? 30millionsdamis.fr fournit quelques éléments de réponse.

L'Organisation des nations unies a annoncé la tenue d'une réunion dédiée au commerce de l'ivoire qui se déroulera en mars 2013, à Bangkok (Thaïlande). Une bonne nouvelle pour l’éléphant, toujours en danger dans bon nombre de contrées africaines ? 30millionsdamis.fr fournit quelques éléments de réponse. L'Onu s’intéresse à la commercialisation légale de l’ivoire176 pays membres de la CITES* - organisation affiliée à l'Onu en charge de la protection des espèces en danger - se prononceront dans quelques mois sur une possible interdiction de la vente d'ivoire d'éléphants. Mais cette mesure qui sera étudiée en mars 2013 devra - selon le règlement en vigueur - être votée par les deux tiers des membres de l'organisation pour être acceptée. Un pari difficile pour Renaud Fulconis, directeur de l'organisation Awely* : « Malgré l’urgence de la situation, nous restons très sceptiques car il s’agit d’un vote politique ».

Des milliers d’éléphants tués chaque année

Un vote politique engendré par une situation très particulière : en Afrique, 38 pays disposent d'une population d'éléphants. Pour 34 d’entre eux, le commerce international de l’ivoire  est totalement interdit. Mais dans les quatre autres - Namibie, Botswana, Afrique du Sud et Zimbabwe - les stocks d’ivoire provenant obligatoirement d’animaux abattus ou morts de causes naturelles, sont disponibles sur le marché légal. Cette différence provient du classement de la CITES  des populations d’éléphants : classés en Annexe I [en voie d’extinction, ndlr] pour les pays où le commerce de l’ivoire est totalement proscrit et en Annexe II [espèce menacée, ndlr] pour les pays où le commerce de l’ivoire est « partiellement » autorisé. Une subtilité sémantique qui conduit de nombreux Etats dont la population d’éléphants est classée en Annexe I à souhaiter rejoindre le petit groupe de pays dont les pachydermes sont classés en Annexe II,  afin de pouvoir faire à leur tour commerce de leur ivoire.
Pédagogie et sensibilisation

Le sort de l’éléphant dépend ainsi de la CITES, mais aussi et surtout des défenseurs des animaux. Ces derniers tentent, à l’instar d’Awely, d’améliorer les relations entre humains et animaux sur les aires de répartition du mammifère : « L’éléphant fait des dégâts considérables, notamment sur les cultures, précise Renaud Fulconis. Le tuer est à la fois une façon de protéger son bien mais aussi également un complément de revenus même si cela ne représente qu’une infime partie de l’argent généré par le commerce de l’ivoire ». Selon le directeur d’Awely, le meilleur moyen de protéger le pachyderme serait avant tout « de changer le regard des populations locales sur l’éléphant par un accompagnement et des mesures de développement ».

Un point de vue partagé par Céline Sissler-Bienvenu, qui ajoute la nécessité absolue de « sensibiliser les consommateurs chinois car ils sont peu informés sur le fait que l’ivoire provient inévitablement d’un éléphant mort ! ». Des actions de pédagogie menées sur le terrain semblent aujourd’hui être le dernier rempart contre la disparition définitive de l’éléphant d’Afrique. En savoir plus sur le site d’IFAW et le site d’Awely *Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, également appelée Convention de Washington ** Awely « des animaux et des hommes » *** Fonds international pour la protection des animaux

Photo : © keller - Fotolia.com

Commenter

  1. animal69 09/10/2013 à 22:21:56

    il faut rester mobiliser - les harceler on va y arriver.

    Ne baissons pas les bras maintenant - on a vu des causes vouées à l'échec et miracle... Il faut alerter les pratiques erronées de certains pays qui achètent l'ivoire...ASIE notamment...les boycotter...comme on comlmence à le faire pour les vêtements...Il faut que la FRANCE se fasse entendre, défende le droit des animaux en voie de disparition.

    Pour de l'argent l'homme se croit tout permis...NON on n'est plus au siècle dernier.

    La France est un pays respecté dans le monde...faisons-nons entendre.

    J'adore les éléphants et j'ai suivi le sauvetage de BABY et NEPAL...il a fallu de la mobilisation des associations, des Français...et il apparaîtrait qu'elles n'ont pas la tuberculose, c'était un coup monté...J'ai honte pour LYON et son MAIRE...Les courriers, les pétitions ont été un succés que les élus...ne pouvaient plus parler d'euthanasie...

    On n'en voulait plus alors on trouve la maladie. MERCI à la Princesse Stéphanie.

  2. Rane 15/08/2013 à 23:43:11

    L'ONU ne va surement pas laisser passé l'opportunité de pouvoir récupérer des bénéfices, surtout sur un commerce hors des continents occidentaux. Moduler ù créer les lois pour leurs propres intérêts ne leur font pas peur, et sont une de leur priorités.
  3. Sylvianne Le Viavant 28/10/2012 à 15:46:45

    C'est pas trop tôt !

  4. cumbawa 22/10/2012 à 21:28:12

    Bonjour,

    je n'ai jamais compris pourquoi ont tuent des milliers d'animaux dans le monde rien que pour s'enrichir, il faut vraiment que cela change, laisser les animaux en paix ils sont sur la terre depuis bien plus longtemps que l'homme et si les mentalitées ne changent pas ils disparaitront a cause de l'homme, car l'homme est égoiste et sans pitié, svp arréter le massacre des animaux quelque soit l'éspèce.

    Cordialement