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Evénement

"Le Cheval des Lumières", une sculpture monumentale au château d'Asnières

PARIS, 16 oct 2012 (AFP) - "Le Cheval des Lumières", sculpture monumentale en bronze de 3,65 m de haut et pesant 1,2 tonne, réalisée par Arnaud Kasper, se dresse sur ses postérieurs face au château d'Asnières, en hommage au marquis de Voyer d'Argenson, directeur des haras de Louis XV.

PARIS, 16 oct 2012 (AFP) - "Le Cheval des Lumières", sculpture monumentale en bronze de 3,65 m de haut et pesant 1,2 tonne, réalisée par Arnaud Kasper, se dresse sur ses postérieurs face au château d'Asnières, en hommage au marquis de Voyer d'Argenson, directeur des haras de Louis XV. L'artiste avait déjà investi le château en 2007 avec une exposition d'art équestre, dont une série de chevaux de 2,20 m de haut. "Le marquis de Voyer d'Argenson a fait énormément pour l'évolution de la race équine en France, important des poulinières d'Angleterre pour rendre les coursiers plus rapides", a indiqué Arnaud Kasper à l'AFP. Le cheval est fin et musclé, ses petites oreilles droites pointent vers le ciel, sa crinière épaisse retombe le long de son encolure courbée et sa queue bien fournie en crins repose sur le socle. Sculpteur et peintre français, l'artiste, qui est âgé de 50 ans, revendique un travail "intuitif". "Pour réaliser Le cheval des Lumières, j'ai relevé le défi de le dresser sur ses jambes arrières sans le sceller au socle. Je n'ai pas travaillé avec un ingénieur mais à l'intuition", dit-il. "Je comprends les volumes et les invente, j'ai cette faculté de voir les choses en trois dimensions". Le cheval est représenté cabré "pour représenter l'avenir". "C'est une manière de dire que le cheval est vivant. D'ailleurs, il n'est pas attaché, n'a pas de bride et n'est pas monté par l'homme", dit-il. "Avec la tête légèrement tournée, il traduit une forme de fragilité, ce n'est pas un combattant", ajoute Arnaud Kasper. Le socle de 37 cm sur lequel il repose est incrusté de pièces de monnaies frappées du blason de Louis XV, datant du début et de la fin de la construction du château. Une empreinte de la main de l'artiste tient lieu de signature.