Fondation 30 Millions d'Amis

Fondation 30 Millions d'Amis
Faites un donFaire un don

La Ferme des Aubris

La Ferme des Aubris, un havre de paix pour les équidés maltraités ou abandonnés

Le refuge de la Tuilerie

Refuge "la Tuilerie" un havre de paix pour les animaux sortis de l'enfer

 €

Votre don ne vous coûte que
XXX après réduction fiscale

Justice

GB: prison pour sept défenseurs des animaux coupables de "terrorisme urbain"

Sept militants extrémistes pour les droits des animaux ont été condamnés mercredi au Royaume-Uni à des peines de quatre à onze ans de prison pour avoir harcelé pendant six ans des sociétés liées à un laboratoire britannique pratiquant des tests sur des animaux.

LONDRES, 21 jan 2009 (AFP) - Sept militants extrémistes pour les droits des animaux ont été condamnés mercredi au Royaume-Uni à des peines de quatre à onze ans de prison pour avoir harcelé pendant six ans des sociétés liées à un laboratoire britannique pratiquant des tests sur des animaux. Entre 2001 et 2007, ces militants avait ciblé des sociétés en Europe travaillant plus ou moins directement avec le laboratoire Huntingdon Life Sciences (HLS), qui a son siège dans la région de Cambridge (nord de Londres), dans l'espoir de provoquer sa fermeture. Les sept défenseurs des animaux avaient été reconnus coupables de chantage par un tribunal de Winchester (sud de l'Angleterre) le mois dernier. En prononçant le jugement mercredi, le juge Neil Butterfield a assimilé leur campagne de harcèlement à du "terrorisme urbain", à une "persécution sans répit et sans merci" de victimes dont la vie devenait "un enfer". Heather Nicholson, 41 ans, l'un des fondateurs de l'association "Pour un arrêt de la cruauté contre les animaux à Huntingdon" (Stop Huntingdon Animal Cruelty, SHAC), a été condamné à 11 ans de prison. Deux des co-fondateurs, Gregg et Natasha Avery, ont été condamnés à neuf ans de prison. Gavin Medd-Hall, chargé de trouver ses futures victimes sur internet, a été condamné à huit ans derrière les barreaux, les trois autres recevant des peines allant de quatre à cinq ans. Les employés des sociétés liées au laboratoire HLS recevaient notamment de faux colis piégés à leur domicile ou à leur bureau, ainsi que des menaces de violence, notamment par téléphone. Le SHAC avait également faire courir des informations selon lesquelles des dirigeants de ces sociétés seraient pédophiles. Des inscriptions comme "Tueur de chiot" ou "Ordure" avaient été taguées sur leur voiture ou leur maison.