Fondation 30 Millions d'Amis

Fondation 30 Millions d'Amis
Faites un donFaire un don

La Ferme des Aubris

La Ferme des Aubris, un havre de paix pour les équidés maltraités ou abandonnés

Le refuge de la Tuilerie

Refuge "la Tuilerie" un havre de paix pour les animaux sortis de l'enfer

 €

Votre don ne vous coûte que
XXX après réduction fiscale

Faune

Un nouveau paradis perdu

Une équipe de scientifiques britanniques a découvert un bout de paradis perdu, au nord-ouest du Mozambique au mois de novembre. Dans cette région perdue de l'Afrique australe, l'expédition a répertorié plusieurs nouvelles espèces d'animaux.

Une équipe de scientifiques britanniques a découvert un bout de paradis perdu, au nord-ouest du Mozambique au mois de novembre. Dans cette région perdue de l'Afrique australe, l'expédition a répertorié plusieurs nouvelles espèces d'animaux.


Au pied du Mont Mabu, au Nord Ouest du Mozambique ©Tom Timberlake

A la manière de Speke et Burton partant à la découverte des sources du Nil au début du XXème siècle, le biologiste britannique du jardin botanique de Kew, Jonathan Timberlake, est parti à l'assaut du Mont Mabu, au Mozambique. A l'origine, il s'agissait de trouver un site de conservation pour des espèces florales et quelques oiseaux. C'est finalement tout un écosystème que l'équipe a trouvé. "A quelques 1600 mètres d'altitudes, il est rare de tomber sur une forêt aussi bien préservée", explique Jonathan Timberlake, "L'homme a souvent remodelé le paysage pour utiliser les terres à des fins agricoles, ou pire, comme champ de bataille." Par chance, le Mont Mabu a échappé à ces fléaux, servant principalement de refuge aux paysans fuyant la guerre civile qui a marqué le Mozambique de 1975 à 1992. Difficile de réaliser qu'au XIXème il existe encore des espaces sauvages, non répertoriés sur les cartes internationales. C'est pourtant le cas du Mont Mabu. Cette paisible montagne a fait sa première apparition sur les cartes satellites de Google Earth en 2005. Il a ensuite fallu trois bonnes années de recherches sur la terre ferme pour en définir exactement l'emplacement. Jonathan Timberlake s'est donc lancé dans l'aventure à la tête d'une expédition de 28 personnes aidées de 70 porteurs.


Campement sous la canopée ©Tom Timberlake

"Au pied du Mont Mabu, il n'y a aucune trace de civilisation. La route se perd dans les bois et il faut continuer notre périple à pied" raconte Jonathan Timberlake, "Mais c'est de la forêt dense alors nous avons demandé l'aide de pisteurs et de chasseurs locaux qui ont marqué notre chemin mètre après mètre". C'est qu'il s'agit tout de même de ne pas se perdre puisque la région n'a jamais été cartographiée.


Jonathan Timberlake ©Tom Timberlake

"C'est au fur et à mesure de notre marche que nous avons découvert le miracle du Mont Mabu", explique le biologiste, "il y avait là des centaines et des centaines d'espèces de plantes qui nous étaient inconnues. Nous avons ramené trois nouvelles espèces de papillons, une nouvelle espèce de serpent de la famille des vipéridés et plusieurs espèces d'oiseaux inconnues".


Un caméléon pygmée © Julian Bayliss 


Colibri © Julian Bayliss


Nouvelle espèce de vipère © Julian Bayliss


Scarabée © Julian Bayliss

A l'évocation de ses glorieux prédécesseurs Speke et Burton (auxquels ont doit tout de même la découverte du Nil Blanc), Jonathan Timberlake marque une courte pause... "Disons que les dangers que nous courrions au jour le jour n'avaient pas grand chose à voir avec ceux de l'expédition de Speke et Burton. C'est sans doute l'émerveillement devant la nouveauté qui a du être similaire. Je dois bien avouer que faire l'inventaire de notre découverte est quelque chose qui me passionne profondément !" De retour en Angleterre, Jonathan Timberlake s'est attelé à la tâche : répertorié, comparer, nommer chacune de ses découvertes. Un travail de fourmis, lent et minutieux, mais nécessaire. "Si cette expédition répond à toutes nos attentes nous pourrons nous lancer dans d'autres aventures." Jonathan Timberlake a déjà deux autres visites de sites méconnus du profanes en vue. Toujours au Mozambique mais le long des berges du lac Malawi...

Commenter

  1. Claire_Alexis 27/12/2008 à 07:40:44

    moi j'adore le scarabé il est joli ^^
  2. felinatiger 25/12/2008 à 19:20:51

    C'est très beau le métier que fais ce monsieur. Je crois que décourvrir la planète, il n'y a pas plus beau métier que le sien. Protéger la nature et les animaux, c'est le métier de tout le monde !! JOYEUX NOEL !! Laughing
  3. furet76 25/12/2008 à 16:41:02

    Préservons ce bout de nature !

    Ne laissons pas les Hommes détruirent ce paradis.

     Bonnes fêtes à toutes et à tous !

  4. chypie2B 24/12/2008 à 15:09:39

    Bravo à eux!!!

    Ils ont vraiment dû voir des choses magnifiques!!

    Encore bravo et bonne chance pour le reste!Laughing