La deuxième réunion du "Groupe national ours Pyrénées" (GNO), chargé de la mise en place du plan de restauration et de conservation de l'ours brun dans le massif, s'est tenue jeudi à la préfecture de Midi-Pyrénées et a de nouveau été boycottée par les anti-ours.
TOULOUSE, 18 déc 2008 (AFP) - La deuxième réunion du "Groupe national ours Pyrénées" (GNO), chargé de la mise en place du plan de restauration et de conservation de l'ours brun dans le massif, s'est tenue jeudi à la préfecture de Midi-Pyrénées et a de nouveau été boycottée par les anti-ours, a constaté l'AFP.
Trois groupes de travail portant sur "le problème de l'habitat de l'ours et la gestion de la forêt", sur "l'ensemble des activités humaines - le pastoralisme et le tourisme - et la présence de l'ours", et sur "la gestion de la population ursine dans les Pyrénées", ont été constitués a indiqué le préfet de région, Dominique Bur.
La question de possibles réintroductions "n'est pas de la compétence du GNO", a précisé le préfet, chargé de présider et animer le GNO. "Nous allons uniquement transmettre nos conclusions demandées pour le mois de juin prochain", a-t-il indiqué, ajoutant que le ministère de l'écologie "prendra ensuite les décisions qui lui incombent".
Il a par ailleurs regretté que les anti-ours n'aient pas participé "à un dialogue très ouvert, où chacun a exprimé ses positions".Les six membres d'associations opposés à la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées, regroupés dans l'Association pour le développement durable de l'identité des Pyrénées (ADDIP) ont boycotté cette réunion, comme lors de la première séance le 26 juin. Ils ont été suivis par les représentants des chambres d'agriculture tandis que certains élus manquaient aussi à l'appel.
"Nous sommes invités à gérer le plan ours alors que nous ne voulons pas de l'ours", a indiqué Philippe Lacube, porte-parole de l'Association pour la sauvegarde du patrimoine d'Ariège-Pyrénées (ASPAP), accompagné d'une cinquantaine de sympathisants.
Ceux-ci ont organisé un pique-nique devant la préfecture, derrière une banderole indiquant "ni ours, ni indemnisation, les Pyrénées vivantes et tranquilles".
"Sous couvert de concertation on réduit le débat à un seul thème alors qu'il eut été beaucoup plus pertinent de prendre de la hauteur et voir l'avenir des Pyrénées, sa biodiversité, son développement, autrement qu'à la lorgnette de l'ours", a-t-il dit.
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