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En Ardèche, une petite commune responsable de ses chats libres

En Ardèche, une petite commune responsable de ses chats libres

Une conseillère municipale d'une petite localité ardéchoise (07) se bat pour la protection des chats errants et enrayer leur prolifération. 30millionsdamis.fr a souhaité relayer son action exemplaire, à l’heure où une majorité de communes a encore trop souvent recours à l'euthanasie.

Une conseillère municipale d’une petite localité ardéchoise (07) se bat pour la protection des chats errants et enrayer leur prolifération. 30millionsdamis.fr a souhaité relayer son action exemplaire, à l’heure où une majorité de communes a encore trop souvent recours à l’euthanasie. En Ardèche, une petite commune responsable de ses chats libresCatherine Guillot est, depuis 2008, conseillère municipale déléguée à la vie des quartiers au Teil d'Ardèche (07). Parmi les différentes missions dont cette élue à la charge : la régulation des populations des chats errants qui, par les dégâts et les nuisances qu’ils sont susceptibles de causer, posent problème. « J’ai rencontré des personnes excédées qui finissaient par user de moyens radicaux pour se débarrasser des félins », reconnaît la jeune femme. « Lien affectif » Catherine Guillot a pour sa part cherché d’autres alternatives à l’euthanasie : « J'avais constaté en parlant avec les gens, que certains nourrissaient ces chats libres ; des personnes sensibles à la condition des chats et prêtes à continuer à s'en occuper, précise l’élue. Je ne pouvais me résoudre à couper ce contact quotidien avec eux... Certaines personnes âgées n'ont d'ailleurs que ce lien affectif, qu'il ne faut surtout pas leur enlever ! »
L’élue du conseil municipal se démène alors pour qu’un budget soit alloué à un programme de stérilisation : « Rien de tel n'avait été entrepris auparavant, rappelle-t-elle. Il a fallu conjuguer un budget municipal contraint, à la mise en place d'une idée innovante pour la ville ». Et aujourd’hui, ce sont 20 stérilisations qui ont lieu chaque année. Un programme qui peut paraître modeste, mais qui est loin d’être inutile « quand on analyse la pyramide de prolifération du potentiel d'un couple de chats* », analyse Catherine Guillot. Actions sur le terrain Comme l’a dénoncé à plusieurs reprises la Fondation 30 Millions d’Amis, les autorités préfèrent bien souvent l’euthanasie de ces chats dits libres. Mais l’éradication n’empêchera jamais d’autres félins de revenir inlassablement sur ces lieux. Outre son caractère radical, cette méthode ne circonscrit que temporairement la prolifération des chats qui sont, rappelons-le, nécessaires : « Il faut faire comprendre aux gens que l'éradication n’est pas la solution, au risque de voir apparaitre rats ou autres nuisibles » rappelle Catherine Guillot. La Fondation 30 Millions d’Amis félicite cette initiative individuelle, respectueuse des animaux. Elle rappelle qu’elle se met à la disposition des communes qui souhaitent obtenir des informations sur la régulation des populations de chats libres. Depuis le début de l’année, elle a par ailleurs aidé les associations à hauteur de 236 000 euros pour les soutenir dans leurs actions sur le terrain. En savoir plus sur <link la-fondation qui-sommes-nous nos-aides du-chat-errant-au-chat-libre-des-annees-de-combats.html _blank lienrouge2>les actions de la Fondation pour protéger les chats libres

*En 4 ans, la descendance générée par un couple de chats non stérilisés peut atteindre 20 736 individus, soit un effectif de départ multiplié par... 10 350 !

Photo : © DARKPIXEL - Fotolia.com

Commenter

  1. bijoubijou 17/12/2011 à 01:22:34

    Bravo Chère Madame, je suis ravie que certains maires aient suffisamment de coeur pour trouver des solutions intelligentes et pérennes. De plus, ces chats dits "libres" sont utiles car ils participent à l'équilibre de la nature. Bien des municipalités ne font pas de sentiments, malheureusement. Et puis, c'est sympa de voir tous ces matous vivre en totale liberté. Personnellement, je vais nourrir tous les chats qui vivent ainsi dans mon quartier, quand je les aperçois, j'ai l'impression de sentir mon coeur s'ouvrir, c'est apaisant. J'ai donné un prénom à chacun d'eux. La Présidente d'une association a demandé des subventions pour stériliser tout ce petit monde. A bientôt.
  2. jacquot64 15/12/2011 à 14:48:24

    Smile  Juste content de contacter que certaines communes ce sentent concernées....

    Je subit moi-même ce dilemme, en récupérant tous les chats érrants dans mon village d'Accous dans les Pyurénées Atlantiqaues...

    J'ai rencontré aussi des soucis d'empoisonnements à une certaines époque et qui ce sont réglés par un dépôt de plainte à la gendarmerie suivit de " visites" ches les habitants !...Le problème à été réglé... Et , désormais la mirie me paye des pilules antichaleur pour les femelles...

    Reste le fait qu'avec de très faibles moyens, l'entretient de ces petites bêtes reste fort difficile....Si quelqu'un connait une solution pour m'aider en matière de nourriture, je reste ouvert à toute propositions !!!

    J. COTTIN