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La question du lâcher d'une ourse dans les Pyrénées reste posée, selon NKM

TOULOUSE, 24 nov 2011 (AFP) - La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a déclaré jeudi que la question du lâcher d'une ourse dans les Pyrénées, auquel elle a renoncé cette année, n'était pas définitivement enterrée, mais qu'elle n'était pas d'actualité.

TOULOUSE, 24 nov 2011 (AFP) - La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a déclaré jeudi que la question du lâcher d'une ourse dans les Pyrénées, auquel elle a renoncé cette année, n'était pas définitivement enterrée, mais qu'elle n'était pas d'actualité. "C'est un sujet toujours en discussion", indique la ministre au quotidien La Dépêche du Midi. "Selon les experts, pour faire vivre cette population des ours, il faudrait procéder à une réintroduction. Cela avait été écarté au printemps dernier car cela semblait compliqué en termes d'acceptabilité locale", explique-t-elle. Mme Kosciusko-Morizet estime que "cette question sera reposée". "Mais aujourd'hui, elle n'est pas d'actualité, ne serait-ce que pour des motifs saisonniers, parce que la réintroduction des ours ne peut se faire qu'au printemps pour des raisons qui sont liées à la vie de l'animal", ajoute-t-elle. Le ministère de l'Ecologie avait causé la consternation chez les défenseurs de l'ours le 1er juin quand il était revenu sur les engagements antérieurs du gouvernement et avait annoncé renoncer à lâcher une ourse dans les Pyrénées-Atlantiques pour remplacer Franska, tuée dans un accident de la route en 2007. Le ministère avait expliqué que Mme Kosciusko-Morizet ne voulait pas accabler les éleveurs déjà touchés par la sécheresse. Pour les défenseurs de l'animal, la ministre signait ainsi, au nom d'intérêts électoraux, l'arrêt de mort de l'ours, au moins dans l'ouest des Pyrénées où il n'y a plus que des mâles. L'ours ne subsiste plus en France que dans les Pyrénées, mais sa population de 20 ou 25 individus est trop faible pour être viable. Le Parlement européen vient de rappeler le gouvernement français à ses obligations. L'ours divise profondément dans les Pyrénées. Pour les anti-ours, cette présence d'un carnassier toujours susceptible de s'attaquer aux troupeaux est incompatible avec l'élevage.