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La Ferme des Aubris, un havre de paix pour les équidés maltraités ou abandonnés

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Refuge "la Tuilerie" un havre de paix pour les animaux sortis de l'enfer

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Communiqué

Rencontres Animal et Société ou rien a signaler... pour l'instant !

Alors que les rencontres « Animal et Société » ont été lancées en mars par le ministre de l’Agriculture les associations de défense des animaux interviennent aujourd’hui auprès de Michel Barnier pour dénoncer certains dysfonctionnements observés lors des premières réunions de travail.

Alors que les rencontres « Animal et Société » ont été lancées en mars par le ministre de l’Agriculture, à l’initiative du Président Nicolas Sarkozy, les associations de défense des animaux qui participent à ces travaux interviennent aujourd’hui auprès de Michel Barnier pour dénoncer certains dysfonctionnements observés lors des premières réunions de travail (voir courrier joint).

Les ONG signataires* attendent de ces rencontres la mise en place d’un ensemble cohérent, fiable, de qualité, contrôlable et contrôlé, éliminant tous les archaïsmes au profit d’une valorisation du bien-être animal. Leur objectif : que la France, pays des Droits de l’Homme, devienne aussi le pays du respect de l’animal et de ses droits.

Pour cela, il est impératif d’adopter, parmi les nombreuses revendications portées par les associations de défense des animaux, quelques mesures prioritaires :

- Création d’une haute autorité à la condition animale œuvrant de manière transversale et indépendante ;
- Reconnaissance du caractère d’être sensible de l’animal (domestique et sauvage) dans le Code civil en le distinguant des biens meubles ;
- Réorientation de l’Education par la création de programmes d’enseignement pluridisciplinaire au respect de la nature et à la connaissance des animaux, depuis les classes primaires jusqu’au niveau supérieur, et notamment dans les établissements et Grandes Ecoles qui forment la haute fonction publique et à la magistrature ;
- Développement de méthodes alternatives en expérimentation animale passant par le soutien de la plateforme nationale nouvellement créée en France ;
- Reconnaissance d’un droit d’objection de conscience pour tout élève qui refuse, dans une démarche éthique ou scientifique, de participer à une expérimentation animale ;
- « moralisation » du commerce des animaux de compagnie passant notamment par une :
- interdiction de la vente des animaux par petites annonces et en animaleries ;
- interdiction de la vente des animaux exotiques ;
- Application stricte de la réglementation concernant l’obligation des municipalités à disposer d’une fourrière animalière, fourrière qui devra être rattachée à un refuge pour permettre, passé le délai légal, la mise à l’adoption des animaux ;
- Soutien à la mise en place d’une campagne de stérilisation des animaux de compagnie afin d’enrayer la « surpopulation » et limiter les abandons ;
- Révision de la réglementation sur le transport en limitant strictement la densité des chargements et la durée de transport des animaux vivants
- Interdiction progressive des animaux sauvages dans les cirques, autres spectacles itinérants et delphinarium (certificat de capacité limité aux animaux déjà identifiés, aucune délivrance de certificat pour de nouveaux animaux, interdiction de tout transfert d’animaux sauvages d’un établissement fixe à un établissement mobile) ;
- Condamnation de tous les sévices graves sur animaux et application de l’article 521-1 du Code Pénal sur tout le territoire sans aucune dérogation (interdiction des courses de taureaux et combats de coqs), ainsi que des articles R 654-1 et R 655-1 ;
- Respect de l’étourdissement préalable des animaux avant tout type d’abattage sans exception lors d’un abattage rituel…

En ce qui concerne les élevages, mais aussi les refuges des associations de protection animale, il convient de mettre en œuvre l’article L214-1 du Code rural qui précise que : « Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce ». Aucun système d’élevage (porcs, poulets de chair, poules pondeuses, etc.) ne pourra subsister s’il n’apporte pas la preuve que les impératifs biologiques des espèces élevées sont bien respectés.

* CNSPA (Confédération Nationale des SPA de France) – FAA (Fondation Assistance aux Animaux) – FBB (Fondation Brigitte Bardot) – FLFDA (Fondation Ligue Française des Droits de l’Animal) – Fondation 30 Millions d’Amis – LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) – SPA (Société Protectrice des Animaux) – SNDA (Société Nationale pour la de Défense des Animaux).

Commenter

  1. arianev 15/05/2008 à 18:16:44

    bien que n'étant pas convaincue qu'il ressortira quelque chose de concret de ces rencontres, je souhaite faire une suggestion concernant les animaux destinés à l'alimentation.

     Je ne sais pas où donner mon idée, donc je le fais ici.

     Il s'agirait d'une règlementation relativement facile à mettre en oeuvre.

    Il faudrait que les pouvoirs public imposent , pour tous les produits de consommation (viande, laitages, etc)  un étiquetage qui permettrait au consommateur de savoir dans quelles conditions les animaux ont été

    - élevés

    - transportés

    -abattus

    En somme, une sorte de tracabilité du respect de l'animal,

    Pour le moment à ma connaissance, il existe seulement une information (à caractère purement commercial) pour les volailles et les oeufs (élevé en liberté).

     

    Cela n'empècherait pas que des animaux destinés à la consommation soient élevées dans des conditions comparables à de la torture, mais cela permettrait au consommateur de choisir d'acheter ou non des produits provenant d'animaux élevés dans de telles conditions, ce serait une avancée.

  2. odin 06/05/2008 à 17:27:59

    bonne question ulisse
  3. ULISSE 02/05/2008 à 13:14:11

     

       J'aurai une question qui me semble capitale à la veille des vacances.

    Serait-il possible d'autoriser l'accès à une partie de plage, sachant que l'animal ne peut pas rester dans la voiture qui se trouve bien souvent en plein soleil ni dans un camping ou un hotel ? (seules les personnes en location ont une solution !)Il suffit que le maire n'aime pas les animaux pour que nous constations des kilomètres de plages interdit.(Midi,Bretagne,etc...

    Doit-on choisir le lieu de vacances en fonction de ce problème ? ou ne pas avoir d'animal ? Il doit bien y avoir une solution, vous ne croyez pas ?

    Reste à espérer maintenant que ce sujet sera abordé, d'autant plus q'une  solution limiterait certainement les abandons de l'été.

  4. furet76 30/04/2008 à 16:54:30

    On ne comprend rien. Un éclairage de la rédaction serai la bienvenu ;-)
  5. odin 30/04/2008 à 16:19:44

    bonnes resolutions j'espère que cela aboutira à quelque chose de très bien commençons par ça et après on verra et je voudrais demander l'avis des personnes qui liront le message  que pensez vous d'une pension payé grace à une taxe préleve sur l'héritage pour que les animaux dont les propriétaires decedent connaissent une fin de vie heureuse au lieu d'etre abendonné dans un refuge vu que souvent "ils ne sont pas compris dans l'héritage "car souvent les héritiers prennent les biens et laissent les animaux
  6. maudus 29/04/2008 à 14:23:24

    Du blabla, du blabla, et encore du blabla, je suis et je reste persuadée que la majorité des gens se fiche de la cause animale, pour simple exemple le chasseur (ou assassin de Cannelle) relaxé, je maintiens qu'on n'avance pas dans la législation que les protecteurs des animaux sont pris pour des farfelus, des gugus, tout ce qu'on veut quoi ! C'est un travail de tous les jours, l'animal est mal considéré, mal protégé et beaucoup s'en lave les mains, car ils savent que de toute façon quelques associations s'en occupent, alors ça roule comme ça et le reste on s'en fiche, dans l'état actuel des choses (et de l'économie) la cause animale aura bien du mal à s'imposer ! Autre exemple, les corridas, au lieu de les interdire aux mineurs et moins de 16 ans pourquoi ne pas les interdire totalement, à qui profitent elle ? Non, Je pense que tout le monde s'en fiche, les gens n'ont pas évolué pour cela, car derrière il n'y a pas de profit, pas d'enrichissement personnel, et c'est cela qui nuit à l'Homme  la notion de profit !
  7. chevane 28/04/2008 à 22:58:33

    Alors donc rien a esperer comme avancée pour la cause des équidés?