En Nouvelle-Aquitaine, un individu a été faiblement condamné pour avoir violemment frappé son chihuahua. L’animal d’à peine 3kg garde encore des séquelles et plusieurs traumatismes. La Fondation 30 Millions d’Amis, qui s’était constituée partie civile, déplore l’absence de peines dissuasives pour sanctionner efficacement la maltraitance animale.

Une simple amende…pour avoir frappé son chihuahua jusqu’au traumatisme crânien ! Vendredi 12 décembre 2025, un jeune Landais a été jugé en comparution immédiate pour sévices graves envers un animal domestique après avoir donné plusieurs claques à sa chienne. « Ce père de famille a déclaré avoir roué de coups son chihuahua et l’avoir lancé contre une porte. La chienne venait d’uriner sur ses affaires », rapporte Me Caroline Lanty, l’avocate de la Fondation 30 Millions d’Amis, partie civile. Des actes sanctionnés – dans le Code pénal – jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende. Mais le verdict prononcé par le tribunal de Mont-de-Marsa (40) s’avère tout autre.

Un « mauvais message envoyé par la justice »

Le tribunal a requalifié les faits en « mauvais traitement », et condamne l’ex-détenteur de Daisy à une « simple contravention de 250 euros accompagnée d’une amende de 100 euros pour défaut d’identification de l’animal [obligatoire en France : ndlr] », déplore Me Lanty. Une peine légère et en totale inadéquation avec la gravité des actes commis à l’encontre de l’animal, qui ne pèse que trois kilos. « Le tribunal a jugé cette affaire sous le prisme d un chien non identifié, pas sous celui d’un chien frappé violement, s’indigne l’avocate de la Fondation 30 Millions d’Amis. L’amende est moins élevée qu’un excès de vitesse ! »