Un individu ayant acquis et détenu illégalement un félin a été condamné par le Tribunal correctionnel de Lille (59) à 18 mois de prison avec sursis probatoire pendant 2 ans. La Fondation 30 Millions d’Amis était partie civile dans ce procès.
Le verdict est tombé : 18 mois de prison avec sursis probatoire pendant 2 ans, stage de sensibilisation dans la protection animale, indemnisation des victimes, 10 000 euros d’amende et 5 ans d’interdiction de détenir un animal. C’est la condamnation prononcée en première instance (4/09/2025) à l’encontre d’un individu reconnu coupable d’avoir acquis et détenu illégalement un félin chez lui, à Armentières, dans le Nord (59). La Fondation 30 Millions d’Amis était partie civile dans ce procès. « La peine complémentaire de stage de sensibilisation dans la protection animale est intéressante parce qu’elle est rarement prononcée, commente Me Xavier Bacquet, avocat de la Fondation 30 Millions d’Amis. Cela montre un intérêt de la justice pour la cause. »
Une mutilation cruelle réalisée sur les félins « domestiqués »
Cette affaire avait défrayé la chronique en septembre 2019. L’animal, aperçu se baladant sur les toits d'Armentières, avait été recueilli temporairement par le parc zoologique de Maubeuge, avant d’être volé une semaine plus tard. L’individu soupçonné d'avoir acquis et détenu illégalement chez lui le félin avant qu’il ne soit saisi par les autorités s’était présenté volontairement au commissariat de Police et avait reconnu les faits.
La panthère avait, d’après les déclarations du prévenu, été acquise clandestinement auprès de gens du voyage quelques mois plus tôt et était dégriffée, une mutilation cruelle fréquemment réalisée sur les félins « domestiqués ». Après son vol, l’animal a de nouveau alimenté le trafic dont il provenait, en toute opacité.
L’ex-compagne du prévenu, elle aussi condamnée
Une autre personne, l’ex-compagne du prévenu, a, elle aussi, été condamnée. 4 mois de prison avec sursis simple et 2 ans d’interdiction de détenir un animal ont été prononcés à son encontre. L’individu qui détenait l’animal chez lui n’a exprimé « aucun regret », d’après Me Bacquet, expliquant qu’il était « attaché à la panthère ». L’animal se trouve désormais dans un sanctuaire aux Pays-Bas.
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