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Justice

L’affaire de la panthère noire d’Armentières devant le tribunal

La panthère noire avait été aperçue se baladant sur les toits d'Armentières en septembre 2019. ©Twitter /@benjtison

Le procès autour du mystère de la panthère noire d'Armentières s'ouvre ce jeudi 9 janvier 2025 au tribunal correctionnel de Lille. La Fondation 30 Millions d'Amis est partie civile.

Mise à jour (10/01/2025) : Le procès a été reporté au 4 septembre 2025. 

Ce jeudi 9 janvier 2025 se tiendra au tribunal correctionnel de Lille un procès attendu par la Fondation 30 Millions d’Amis : celui de la mystérieuse affaire de la panthère noire d’Armentières, qui avait défrayé la chronique en septembre 2019. L’animal, aperçu se baladant sur les toits d'Armentières, avait été recueilli temporairement par le parc zoologique de Maubeuge, avant d’être volé une semaine plus tard et ne plus jamais réapparaître. La Fondation 30 Millions d’Amis se présentera à l’audience en tant que partie civile dans ce procès.

Dans cette affaire, plusieurs personnes avaient été mises en cause pour détention sans autorisation et dans des conditions ne respectant pas les exigences légales d’une espèce non domestique protégée. L’individu soupçonné d'avoir acquis et détenu illégalement chez lui le félin avant qu’il ne soit saisi par les autorités s’était en effet présenté volontairement au commissariat de Police et avait reconnu les faits. La panthère avait, d’après les déclarations du prévenu, été acquise clandestinement auprès de gens du voyage quelques mois plus tôt et était dégriffée, une mutilation cruelle fréquemment réalisée sur les félins « domestiqués ». Après son vol, l’animal a de nouveau alimenté le trafic dont il provenait, en toute opacité.

Une course au buzz au mépris du bien-être animal

« Ce type de détention illégale doit activement être combattu et sanctionné de façon exemplaire, souligne Me Xavier Bacquet, avocat de la Fondation 30 Millions d’Amis. Il est urgent d’endiguer une tendance préoccupante à la détention d’animaux sauvages par desparticuliers, qui se dessine depuis plusieurs années, certainement encouragée les réseaux sociaux et leur lot d’influenceurs irresponsables ». La Fondation 30 Millions d’Amis dénonce une course au buzz qui favorise tous types de trafics, dont celui de félins, au mépris du bien-être des animaux mais également, comme on a pu le voir dans cette affaire, de lasécurité du public.

La sanction peut atteindre trois ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende, en application de l’article L. 415-3 du code de l’environnement.