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1000 euros pour la faune sauvage en Afrique du Sud

FreeMe Wildlife est un centre de soins qui vient en aide à la faune sauvage en difficulté dans le but de la réintégrer dans la nature. /©FreeMe Wildlife

Françoise Malby-Anthony, lauréate du Prix 30 Millions d’Amis « essai » pour son ouvrage La sagesse des éléphants (Albin Michel, 2024), a choisi de reverser sa dotation au centre de soins sud-africain FreeMe Wildlife.

En novembre 2024, Françoise Malby-Anthony remportait le Prix 30 Millions d’Amis dans la catégorie ‘’essai’’ pour son ouvrage « La sagesse des éléphants », paru aux éditions Albin Michel. La règle pour les lauréats ? Reverser la dotation du Prix à une association de protection animale de leur choix. L’auteure a donc désigné FreeMe Wildlife, « le centre de réhabilitation le plus éthique de toute la province du Kwazulu Natal en Afrique du Sud Â», comme bénéficiaire des 1000 euros. Ce centre de soins vient en aide à la faune sauvage en difficulté dans le but de la réintégrer dans la nature. Servals, grues, vautours ou autres chauves-souris y sont pris en charge.

Des servals élevés au biberon

Il y a quelques semaines, les équipes de FreeMe Wildlife ont sauvé 6 servals. « Quatre chatons qui erraient seuls, sans leur mère, un autre qui avait été heurté par un véhicule et qui avait eu une jambe fracturée, puis un sixième rescapé d’un incendie Â», résume Tammy Caine, membre de la structure du centre de soins, jointe par 30millionsdamis.fr. Les bébés ont alors été élevés au biberon et gardés à l’état sauvage tout au long du processus de réhabilitation. Tammy Caine rapporte que les félins ont « presque atteint leur taille adulte et qu’une remise en liberté est prévue en février [2025, NDLR]. Deux d’entre eux seront relâchés dans la réserve Thula Thula Â».

©FreeMe Wildlife

Malgré les nombreuses heures passées avec ces animaux, Wade, qui s’occupe de ces félins, s’interdit tous gestes d’affection avec eux : « Il n'y a jamais de raison de caresser, de jouer ou d'apprivoiser un animal sauvage qui fait l'objet d'une réhabilitation professionnelle et scientifique, confie-t-il à 30millionsdamis.fr. Tous les animaux sauvages, s'ils en ont l’opportunité, ne favoriseront pas le contact avec l’humain. Et nous ne devons pas considérer cela comme un rejet, mais plutôt le respecter et le privilégier afin que l'animal puisse vivre sa véritable expression dans la nature. Â»

6 mois de prise en charge avant le relâcher

L’une des dernières admissions au centre concerne un poussin de grue bleue, un oiseau actuellement répertorié comme vulnérable sur la Liste rouge de l’UICN. « Cette toute petite grue a été retrouvée seule, froide et trempée, au bord d'un barrage Â», confirme Tammy Caine. Il n'y avait aucune trace de ses parents, et les gens inquiets qui l'ont trouvée n'ont pas eu le cÅ“ur de la laisser mourir, alors ils l'ont ramassée et l'ont amenée à notre centre. Â» Le volatile sera pris en charge pendant 6 mois jusqu'à ce qu'il soit en âge et en capacité d’être relâché dans la nature.

©FreeMe Wildlife

Irene, sa soigneuse, doit faire très attention à son régime alimentaire pour que « son corps ne prenne pas trop de poids par rapport à ses pattes jusqu'à ce que les plaques de croissance se referment, précise-t-elle à 30millionsdamis.fr. Toute négligence dans ce domaine peut entraîner des déformations et, en fin de compte, l'euthanasie. Â» Autre point de vigilance, comme évoqué précédemment avec les servals, éviter la proximité avec l’animal. « En raison de leur intelligence, les poussins de grues s'habituent et se lient très facilement à l'homme. Pour éviter cela, nous utilisons des outils tels que des costumes qui reproduisent l'apparence générale des grues lorsqu'elles se nourrissent et interagissent avec elles. Â»

Un choc électrique sur une ligne à haute tension

Un autre oiseau, une grue caronculée (« une espèce en danger critique d'extinction en Afrique du Sud, avec seulement environ 399 individus restants à l'état sauvage Â», selon FreeMe Wildlife) est aussi en observation au centre. L’animal a été récupéré dans une ferme alors qu'il était un très jeune poussin. « Il était incapable de suivre ses parents en raison d’une patte cassée Â», ajoute Tammy Caine. Ayant presque atteint sa taille adulte, sa sortie est en train d’être organisée.

©FreeMe Wildlife

Dans cette attente, elle côtoie un vautour du Cap (espèce vulnérable sur la Liste rouge de l'UICN) en convalescence. Avant d’être récupéré par le FreeMe Wildlife, l’oiseau a été victime d’un choc électrique sur une ligne à haute tension et s'était retrouvé au sol, étourdi et incapable de voler en raison des dommages causés à une aile. « Le vautour a subi une imagerie thermique et une thérapie au laser pour aider les tissus endommagés de l'aile à récupérer, précise Tammy Caine. Il passera bientôt des radiographies et se trouve actuellement dans l'un de nos tunnels de vol extérieurs pour l'aider à retrouver sa condition physique. Â»