Scène improbable près de la gare Part-Dieu à Lyon (69), un individu a été interpellé par la police alors qu’il transportait un bouc vivant dans un sac. Des témoins ont été alertés par les cris de l’animal violenté. Une plainte pour sévices graves et acte de cruauté sur un animal a été déposée.
C’est le quotidien Le Progrès qui a révélé l’affaire : un homme de 25 ans qui marche près de la gare de La Part-Dieu à Lyon (Rhône) et des cris qui s’échappent de son sac de sport… La scène se déroule le dimanche 12 janvier 2025, sous les yeux médusés de quelques passants. Dans le sac était en fait caché un bouc ! Le Progrès relate que selon les témoins, « l’homme le frappait pour le faire taire. Il essayait de lui tordre le cou et lui tapait la tête sur le sol, provoquant des hurlements de l’animal ».
Prévenues, les forces de l’ordre sont intervenues pour l’appréhender. Le petit bouc, muselé et les pattes attachées, aurait été acheté de manière clandestine par l’individu qui comptait l’abattre illégalement avant de le consommer. L’animal a été pris en charge par un refuge de la région lyonnaise qui a déposé plainte pour sévices graves et acte de cruauté sur un animal. Une enquête est en cours pour en savoir plus sur la provenance du ruminant qui n’était pas identifié.
« Un très gros choc émotionnel pour l’animal »
« Le petit bouc va beaucoup mieux à l’heure actuelle, confie Sébastien Grève, responsable du service enquête de la SPA de Lyon, contacté par 30millionsdamis.fr. C’est surtout un très gros choc émotionnel pour l’animal. Le certificat vétérinaire a révélé une ataxie, une prostration et une grosse anxiété. Il est craintif. Au début il avait du mal à se nourrir tout seul mais il commence un peu à se débrouiller. »
Le bouc va maintenant pouvoir se reposer tranquillement, en attendant le feu vert du vétérinaire pour une adoption. « Comme toujours, on fera attention à ne pas le faire adopter par n’importe qui. On ne le confiera pas à quelqu’un qui réagit à l’émotion. Ce n’est pas parce qu’on veut un animal qu’on peut ensuite l’assumer », précise Sébastien Grève.
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