Sur place, accompagnés de la police municipale et du refuge de la région creusotine, partenaire de la Fondation 30 Millions d’Amis, les enquêteurs ont d’abord repéré trois chats dans l’appartement. Trois autres, âgés de seulement quelques jours, ont été retrouvés morts sous un lit. « On avait l’impression que leurs corps ont été poussés au fur et à mesure de leur décès, décrit Michel. Et lorsqu’on leur demandait ce qu’il faisait des cadavres, ils ont répondu les jeter à la poubelle… » Indifférents face à la situation, les occupants ont seulement indiqué que les frais vétérinaires s’avèrent trop élevés pour eux.

17 chats enfermés dans une cave

Les enquêteurs soupçonnaient les locataires de dissimuler d’autres chats. « Ils refusaient que quiconque rentre chez eux et des voisins laissaient penser que des animaux étaient cachés dans des garages », relate Michel. Une hypothèse qui s’est avérée, puisque les bénévoles ont également retrouvé 17 chats enfermés dans la cave, « plongés dans le noir ». « Ils étaient amaigris, apeurés et bourrés de vers », témoigne Michel.

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Au total, huit chatons « de moins de quinze jours » et douze adultes ont été confiés au refuge du Creusot. Les frais vétérinaires, indispensables pour la santé de ces rescapés, sont pris en charge par la Fondation 30 Millions. Car ces félins sont encore « infestés par les puces et atteint de divers maladies, telles que la coryza », a indiqué David Souris, membre du refuge partenaire, à 30millionsdamis.fr.

Les locataires placés en garde-à-vue

À la suite de cette seconde intervention, les quatre occupants du logement ont été placés en garde-à-vue, et remis en liberté après avoir été auditionnés.  La découverte des corps et le piteux état de l’appartement ont nécessité la venue d’officiers de police judiciaire, ainsi que la police scientifique. Les investigations se poursuivent afin de confirmer si aucun autre chat ne serait dissimulé dans l’appartement.

Face à cette situation, la Fondation 30 Millions, ainsi que l’association L’Amie des Chats et le refuge de la région Creusotine, ont porté plainte.