La police a retrouvé le cadavre d’un spitz installé dans une caisse, dans une maison des Pennes-Mirabeau (13). Le corps de l’animal – dévoré par les asticots – présentait une plaie béante. Une plainte pour acte de cruauté et abandon volontaire a été déposée, la Fondation 30 Millions d’Amis se constitue partie civile.

Ses cris incessants n’auront pas suffi… Bien que son état nécessitait une urgence absolue, un chien a été retrouvé sans vie après avoir – semble-t-il – enduré plusieurs jours d’atroces souffrances. Sa détentrice est soupçonnée de l’avoir sciemment laissé mourir.

La scène immonde a eu lieu dans la commune des Pennes-Mireabeau, dans les Bouches-du-Rhône. (22/5/2024). Plusieurs signalements ont évoqué un chien qui « gémissait depuis plusieurs jours ». Alertée, la police s’est rendu sur place et a perçu « une odeur nauséabonde provenant de la cour d’une maison ». En-dessous d’une table basse, les forces de l’ordre ont découvert le corps d’un spitz de 9 ans rongé par les asticots et couvert de mouches.

Une autopsie pour déterminer les circonstances de la mort

« Il présentait une plaie béante et suppurante, détaille une source proche de l’enquête à 30millionsdamis.fr. C’était nécrosé et pas soigné… L’animal a dû énormément souffrir ». Interrogée, la maîtresse affirme qu’elle est allée chez le vétérinaire mais aurait refusé les solutions - dont l’euthanasie - proposées par le praticien. Le rapport vétérinaire souligne « un état de cachexie majeur avec défaut de toilettage ayant favorisé la ponte de mouches et le développement d'une myiase ». Une autopsie devrait être réalisée sur la dépouille du pauvre animal pour en savoir plus sur les circonstances du drame. 

Une plainte pour acte de cruauté envers un animal domestique et abandon volontaire a été déposée à l’encontre de la détentrice du spitz. La Fondation 30 Millions d’Amis se constitue partie civile.