Plusieurs habitants de la commune de Montreuil-Juigné (49) se sont plaints de disparitions en série de chats, dont certains ont été retrouvés morts. Un suspect a été interpellé grâce à une caméra de vidéo-surveillance et a avoué en être l’auteur. La Fondation 30 Millions d’Amis condamne ces actes ignobles et se constitue partie civile.
C’est l’association Sauvetage et Chats en Détresse qui a alerté sur des « disparitions inquiétantes, empoisonnements et de maltraitances graves » concernant des chats identifiés et stérilisés. Depuis plusieurs mois, des habitants d’un quartier de Montreuil-Juigné (Maine-et-Loire) s’inquiétaient de ne pas voir revenir leur animal de compagnie à leur domicile. « L’un d’entre eux nous a contactés pour nous signaler la découverte de trois chats morts dans un sac en plastique, à quelques jours de Noël », raconte Michelle Boucher, présidente de l’association, jointe par 30millionsdamis.fr. Inquiète, elle a demandé une autopsie pour l’un de ces félins : l’animal a été empoisonné.
Le 23 décembre 2023, un jeune homme d’une vingtaine d’années a été interpellé par les gendarmes de la commune grâce à une caméra de vidéo-surveillance installée sur les murs d’une maison. « On voit l'homme arriver vers 2h30 du matin avec une lampe torche. Il appelle notre chatte et dès qu'elle est à ses pieds, on le voit la prendre et la mettre dans un sac (...) », décrit avec émotions le maître de l’animal aux autorités.
Calinette a été retrouvée dans l’appartement du suspect lors d’une perquisition : « Elle a été retrouvée massacrée à coups de barres de bois dans la salle de bains », détaille Michelle Boucher. L’individu, immédiatement été placé en garde-à-vue, aurait avoué aux autorités être l’auteur de la mort de plus de vingt chats.
Prônant la maltraitance des chats sur les réseaux sociaux, l’auteur présumé des faits a justifié ses actes par un « oubli de [son] traitement médical ». Le procureur de la République, Éric Bouillard, a confirmé à Ouest France qu’une enquête est toujours en cours. Remis en liberté, l’individu encourt cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende en cas de procès.
Plusieurs plaintes ont été déposées par les habitants de la commune, ainsi que par l’association Sauvetage et Chats en Détresse. La Fondation 30 Millions d’Amis condamne ces actes ignobles et se constitue partie civile.
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