Fondation 30 Millions d'Amis

Fondation 30 Millions d'Amis
Faites un donFaire un don

La Ferme des Aubris

La Ferme des Aubris, un havre de paix pour les équidés maltraités ou abandonnés

Le refuge de la Tuilerie

Refuge "la Tuilerie" un havre de paix pour les animaux sortis de l'enfer

 €

Votre don ne vous coûte que
XXX après réduction fiscale

Maltraitance

Perplexité après la découverte d’une quinzaine de cadavres de chats dans un château

La découverte des corps, signalée auprès de la Brigade de Protection Animale, a fait l'objet d'une enquête / ©Adobestock (photo d'illustration)

Trois jeunes femmes ont découvert une quinzaine de cadavres de chats dans l’enceinte du château de Poléon, à Saint-Georges-du-Bois (Charente Maritime). La disposition des corps interpelle sur les causes de décès, et a entrainé l’ouverture d’une enquête. La Brigade de Protection Animale a porté plainte, la Fondation 30 Millions d’Amis s’est constituée partie civile.

Macabre découverte! En juillet 2023, trois promeneuses franchissent l’enceinte du château de Poléon (17), sans se douter de ce qu’elles trouveraient derrière ces murs. Bâtiment en ruines et façade noyée sous la végétation, tout concourt à un abandon de l’édifice. En pénétrant les lieux, les jeunes femmes tombent nez à nez avec les cadavres d’une quinzaine de chats en décomposition avancée.

Une cause de mortalité incertaine

En dépit de l’état très détérioré du château et d’un arrêté de péril municipal, un couple continue d’occuper la bâtisse. Dans leur jardin, les occupants ont revendiqué une trentaine de cadavres de chats. La Bridage de Protection Animale (BPA), arrivée sur les lieux après le signalement des promeneuses, en a recensé une quinzaine, dont certains laissés dans des volières ou des cages : « Ils disent aimer les animaux, mais les conditions dans lesquelles les chats ont été retrouvés interrogent », précise Agnès Chair, enquêtrice civile bénévole de la BPA.  

Disposés de façon inégale, des restes de squelettes se mélangeaient à des corps encore vêtus de pelage. Leur position, blottis dans des paniers en tissus, alerte les enquêteurs de la BPA : selon eux, «  il ne peut s’agir d’une mort naturelle ».

La dispostion des corps interpelle

Le couple, prétend que les chats étaient atteints du typhus félin, une maladie contagieuse et courante chez les chats errants. Ils affirment également que ces cadavres se trouvaient dans leur jardin depuis plusieurs années, jetés par des inconnus au-dessus du mur. Un acte puni par la loi : « jeter en quelque lieu que ce soit » la dépouille de son animal est interdit et puni d’une amende de 3 750€ selon l’article L228-5 du code de l’environnement.

La disposition des corps interpelle cependant la BPA : « Ils sont positionnés en rond, comme s’ils dormaient, alors qu’un chat mort naturellement s’allonge », explique Agnès Chair. La présence de volières rend également improbable l’abandon des dépouilles par-dessus la façade. Les enquêteurs de l’association ont publié un rapport et porté plainte contre les occupants et contre X, auprès de la gendarmerie de Surgères (17). La Fondation 30 Millions d’Amis se constitue partie civile.