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Elevage de poules: plus de 100.000 volailles vivantes évacuées

L'évacuation vers un abattoir du Bas-Rhin des poules pondeuses vivantes d'un élevage industriel de Kingersheim (Haut-Rhin) où elles agonisaient faute de nourriture s'est achevée dimanche en fin de matinée, a-t-on appris auprès de la préfecture du Haut-Rhin.

STRASBOURG, 21 nov 2010 (AFP) - L'évacuation vers un abattoir du Bas-Rhin des poules pondeuses vivantes d'un élevage industriel de Kingersheim (Haut-Rhin) où elles agonisaient faute de nourriture s'est achevée dimanche en fin de matinée, a-t-on appris auprès de la préfecture du Haut-Rhin.

"100.000 à 120.000 volailles ont été chargées", selon la préfecture.Le personnel de l'entreprise "Alsace Oeufs", assisté à partir de samedi de deux équipes de quinze pompiers communaux, a travaillé jour et nuit depuis vendredi après-midi à l'évacuation. Un arrêté préfectoral a ordonné jeudi l'abattage ou l'euthanasie des poules, que l'exploitant, en litige financier avec son fournisseur, ne pouvait plus nourrir faute de livraisons d'aliments.

La situation a suscité la colère des riverains, confrontés à une invasion de mouches, et l'émoi des associations de défense des animaux. Les poules mortes devraient à présent être ramassées et envoyées à l'équarrissage, ce qui permettra le nettoyage du site. Selon son directeur technique Philippe Boulet, il reste "10 à 15.000" cadavres de poules à sortir. Au total, plus de 135.000 poules vivantes et 35.000 mortes auront été éliminées au terme des opérations, a-t-il précisé à l'AFP.

Brigitte Bardot, présidente de la fondation éponyme, avait dénoncé dans une lettre ouverte adressée au ministre de l'Agriculture jeudi l'intervention tardive de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) et, de manière générale, "les trop faibles moyens donnés aux services vétérinaires pour contrôler les élevages et les lieux d'abattage des animaux". Le gérant de l'entreprise, Zeki Karahancer, a expliqué dans un communiqué avoir été confronté à des difficultés de trésorerie en raison du non respect par son principal client la société Weko du tarif convenu contractuellement entre eux pour l'achat des oeufs. Weko, filiale du néerlandais Interovo Egg, n'a pu être jointe dimanche.