Sur Internet, les ventes d’animaux de compagnie mais surtout celles d’espèces en voie de disparition augmentent dangereusement et mettent en danger la survie de nombreux animaux.
Faire ses courses, acheter un billet de train, un séjour à l'étranger, un chien ou une tête de tigre, tout est possible ou presque grâce à Internet. Seulement voilà , les ventes d'animaux de compagnie mais surtout celles d'espèces en voie de disparition augmentent dangereusement et mettent en danger la survie de nombreux animaux. Face à ce marché noir de nombreuses organisations dont IFAW et la Fondation 30 Millions d’Amis réagissent pour qu’un jour, les animaux ne soient plus vendus vivants ou en morceaux sur le web. Plusieurs milliers d’animaux sauvages protégés sont vendus sur Internet via des sites commerciaux plus ou moins importants. Des oiseaux exotiques, des peaux de léopard, de tigres ou d'ours polaires sont proposées chaque jour sur la toile afin de satisfaite aux exigences douteuse d'une décoration intérieure de mauvais goût.
Marchants peu scrupuleux et petits trafiquants se donnent donc désormais rendez-vous sur des sites spécialisés pour s'ouvrir les portes d'un marché où l'acheteur est mal informé et le vendeur relativement anonyme.
Internet ne crée pas un nouveau marché de la vente d'animaux sur Internet, il développe et stimule le marché existant. Selon M.Ed.Grace du service des pêches et de la faune aux Etat Unis :
"Il y a 10 dix ans, une peau de tigre pour en faire un tapis ne pouvait se vendre que par le bouche à oreille ou en passant une annonce dans le journal, mais maintenant, un trafiquant peut vendre en transmettant un courriel ou en affichant un message sur Internet et trouve des centaines d’acheteurs plus rapidement."
Ne plus laisser faire
Les organisations de protection des animaux appellent aujourd'hui les autorités de régulation du commerce à prendre leurs responsabilités et à imposer une information claire sur les interdictions en vigueur en matière de faune sauvage protégée.
Depuis peu, des outils existent pour traquer la cybercriminalité. Des techniques qui permettent entre autres, de lutter contre la pornographie juvénile, le trafic de médicaments où l’évasion fiscale. En matière de trafic d'animaux, le troisième trafic mondial après celui des armes et de la drogue, les lois doivent évoluer et proposer des solutions pour interdire ces ventes sauvages.
Aujourd'hui encore, rien n'impose aux vendeurs sur Internet d'indiquer le numéro CITES ( l’organisme international qui régule le commerce d’animaux ) ou le numéro d'enregistrement des animaux ou des produits qui en sont issus. Sans cela, il est impossible pour les acheteurs de savoir exactement si ce qu'il leur est proposé est légal ou non…
Désormais le phénomène est connu de tous et les pratiques reconnues. Reste aujourd’hui à la CITES, à l'Union Européenne et aux autorités de régulation du commerce à imposer les lois nécessaires à une meilleure information des acheteurs et à un plus grand contrôles des marchandises proposées, tant au niveau des ventes d’animaux sauvages que domestiques.
>>En savoir plus sur le rapport émis par IFAW Pays-Bas
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