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Les chiens aussi en deuil après la perte d'un congénère

Sur les 420 Italiens propriétaires d'au moins deux chiens dont l'un était mort, 86 % ont noté un changement négatif de comportement de leur animal. ©Regine Tholen /unsplash

Perte d'appétit, de l'envie de jouer ou besoin accru d'attention… Les chiens aussi sont affectés par la mort d'un congénère dont ils étaient proches, selon une étude scientifique menée en Italie.

Des signes de deuil ont par le passé déjà été observés chez d'autres espèces, comme les grands singes, les baleines, les dauphins, les éléphants ou encore les oiseaux. Chez les canins, les preuves étaient encore ténues. Une mère dingo, une espèce de chien sauvage, avait par exemple été observée en train de transporter son petit d'un endroit à un autre après sa mort. Et des loups en liberté en train d'enterrer des louveteaux décédés.

Mais pour les animaux domestiques, seules des observations anecdotiques de propriétaires étaient jusqu'ici disponibles, avec les risques d'anthropomorphisme (tendance à attribuer aux animaux des réactions humaines, NDLR) ou d'exagérations qu'elles comportent. La nouvelle étude, publiée dans la revue Scientific Reports, a interrogé plus de 420 adultes italiens propriétaires d'au moins deux chiens, dont l'un était mort et l'autre resté en vie (02/2022). Un changement négatif était noté par 86 % des personnes, dont un quart affirmait qu'il avait duré plus de six mois.

Des chiens devenus moins joueurs et moins actifs

Ces nouveaux comportements incluaient un plus grand besoin d'attention (67 %), une moindre propension à vouloir jouer (57 %), et une activité globalement réduite (46 %). Les chiens survivant à leur compagnon dormaient également davantage, devenaient plus craintifs, mangeaient moins et aboyaient ou gémissaient davantage. Selon les chercheurs, le deuil était surtout déterminé par la qualité de la relation entre les deux animaux, et non par leur durée de vie en commun.

La tristesse du propriétaire apparaissait également jouer un rôle important, suggérant que le chien pouvait aussi être affecté par l'émotion ressentie par son maître. "Il s'agit potentiellement d'une question de bien-être ayant été négligée" par le passé, a conclu l'étude, selon laquelle une meilleure compréhension des comportements animaux est clé pour répondre à leurs besoins. Des conclusions qui viennent battre en brèche les 6 préjugés les plus répandus sur le deuil vécu par nos 30 millions d'amis.

(Avec AFP)