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Faune

Un nouveau vautour moine dans le ciel des Baronnies

Un jeune vautour moine, né en captivité, devait être relâché samedi dans les Baronnies (Drôme) à l'occasion de la journée internationale des vautours et dans le cadre d'un programme de réintroduction de cette espèce disparue du sud de la France il y a 150 ans.

PARIS, 4 sept 2010 (AFP) - Un jeune vautour moine, né en captivité, devait être relâché samedi dans les Baronnies (Drôme) à l'occasion de la journée internationale des vautours et dans le cadre d'un programme de réintroduction de cette espèce disparue du sud de la France il y a 150 ans.

"Il va passer encore un petit mois dans une volière d'acclimatation placée en pleine nature, d'où il pourra voir les autres vautours", a expliqué à l'AFP Michel Terrasse, président de la Fondation pour la conservation des vautours. "Quand il sera capable de voler, on ouvrira la volière et il s'envolera et prendra place spontanément dans ce nouvel environnement", a-t-il ajouté.

Le rapace a été offert par le parc zoologique de Doué-la-Fontaine (Maine et Loire) où il est né en avril. Deux autres individus, donnés par le centre de soins pour la faune sauvage "Los hornos" en Estrémadure en Espagne, seront relâchés dans les Baronnies en 2011, indique la Ligue de protection des oiseaux (LPO) dans un communiqué. Il ne reste plus que 1.900 couples de vautours moines en Europe, dont il est le plus grand rapace (2,80m). Nécrophage (il se nourrit de cadavres de brebis et d'autres animaux domestiques), on en trouve essentiellement en Espagne.

En France, il avait disparu des Alpes et du sud il y a 150 ans. "C'est le type de vautour qui a le plus souffert", explique M. Terrasse. Il a été principalement décimé "en mangeant le poison utilisé pour éliminer les carnivores du type loups, renards...", ajoute-t-il. Aujourd'hui, sa population est d'une centaine d'individus. La réintroduction a commencé en 1992 dans le sud du Massif central, puis dans les Baronnies et les gorges du Verdon.

Dans les Baronnies, "une trentaine d'oiseaux ont déjà été relâchés et il faut qu'il y en ait une cinquantaine pour qu'on considère qu'on fait confiance à leur croissance naturelle pour coloniser la région", a expliqué M. Terrasse.