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Israël, premier pays à interdire le commerce de toute fourrure animale pour la mode

L'interdiction totale du commerce de fourrure n'était jusqu'à présent en vigueur que dans certaines villes ou régions, comme Sao Paulo au Brésil ou encore dans L’État de Californie. ©Jo-Anne McArthur /unsplash

Israël a interdit par décret ministériel le commerce de fourrure animale pour la mode, devenant le premier pays à adopter une législation aussi stricte. En France, si l'interdiction de l'élevage des visons pour leur fourrure a été annoncée, rien ne s'oppose à la vente de peaux venues de l'étranger. La Fondation 30 Millions d'Amis prône à minima un étiquetage obligatoire indiquant la provenance – et l'exacte nature – de ces matières animales.

"Le commerce de fourrure animale, import et export, sera interdit sauf pour les besoins de la recherche, de l'enseignement et de certaines traditions religieuses", affirme le ministère dans un communiqué (9/06/2021), précisant que l'interdiction entrera en vigueur dans six mois. L'utilisation de la fourrure, rituellement utilisée pour les "Schtreimel", ce chapeau de véritable fourrure que porte certains juifs ultra-orthodoxes, reste donc autorisée.

"L'industrie du commerce de la fourrure provoque des souffrances inimaginables aux animaux et ce décret va transformer le marché de la mode israélienne le rendant meilleur sur le plan du respect des normes environnementales", a déclaré dans le communiqué Gila Gamliel, la ministre de l'Environnement.

L'élevage d'animaux pour leur fourrure, déjà interdit depuis près d'un demi-siècle dans le pays

Le ministère a également publié une lettre envoyée par Jane Halevy-Moreno, directrice de la Coalition internationale anti-fourrure (IAFC), saluant ce décret qualifié de "geste historique". "Israël est le premier pays au monde à fermer ses portes à cette cruelle industrie", écrit Mme Halevy-Moreno. Israël avait déjà interdit en 1976 l'élevage d'animaux pour leur fourrure.

Plusieurs pays à travers le monde ont instauré des interdictions partielles de commerce de la fourrure, notamment pour des espèces particulièrement menacée, comme le phoque. L'interdiction totale du commerce de fourrure n'est en vigueur que dans certaines villes, comme Sao Paulo au Brésil ou encore dans l'Etat de Californie. L'Inde a déjà passé une règlementation similaire à l'échelle du pays, mais seulement pour les peaux de vison, de renard et de chinchilla.

En France, si la fin de l'élevage de visons pour leur fourrure a été annoncée par le gouvernement, rien ne s'oppose en revanche à la vente de peaux importées de l'étranger, alors que 9 Français sur 10 réclament l'interdiction totale du commerce de la fourrure (baromètre Fondation 30 Millions d'Amis /Ifop, 2021). La Fondation 30 Millions d'Amis prône à minima un étiquetage obligatoire indiquant la provenance de ces matières animales dont la production engendre des souffrances intolérables.

(Avec AFP)