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Froid hivernal : protégez la faune sauvage !

Affronter la neige et le froid requiert beaucoup d'énergie pour la petite faune sauvage. / ©Pixabay

La chute des températures menace la survie de la faune sauvage. Avec les conseils de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) et de l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS), 30millionsdamis.fr vous explique comment prendre soin des oiseaux, des amphibiens et des petits mammifères, particulièrement fragiles à cette période.

Froid, neige, raréfaction de la nourriture… Autant de facteurs susceptibles de fragiliser les animaux sauvages en cette période hivernale. Heureusement, plusieurs solutions peuvent être mises en œuvre pour leur venir en aide.

Aidez les animaux à se nourrir

L’hiver, les animaux brûlent davantage de calories pour se réchauffer. Se déplacer dans la neige ou affronter le froid requiert une grande énergie. Ainsi, les oiseaux peuvent perdre en une seule nuit jusqu’à 10 à 12% de leur poids, selon la LPO. Or, à cette période de l’année, la nourriture se fait plus rare. C’est la raison pour laquelle il importe juqu’à fin mars, d’aider les petits animaux sauvages à se nourrir. Une fois commencé, le nourrissage ne doit surtout pas être interrompu : « Arrêter au milieu de l’hiver risquerait de leur être fatal », alerte Madline Rubin - directrice de l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) - contactée par 30millionsdamis.fr.

 

N’oubliez pas de leur mettre de l’eau, c’est vital pour eux !

Madline Rubin - ASPAS

Placez une mangeoire à écureuil ou à oiseaux dans votre jardin, à l’abri du vent et de la pluie. Vous pouvez la disposer en hauteur afin d’éviter une malencontreuse rencontre avec d’éventuels prédateurs. Mais parce que certains oiseaux - merles, étourneaux - se nourrissent à terre, veillez quand même à placer une mangeoire également au sol, loin de l’agitation, comme dans un buisson par exemple. La LPO recommande de privilégier des aliments riches en glucides et en graisse, tels que des graines de tournesol ou des mélanges de graines qui conviennent à de nombreuses espèces. Bannissez, en revanche, le lait - qui peut s’avérer mortel - et les restes des repas, souvent trop salés, trop sucrés ou trop cuits. « N’oubliez pas de leur mettre de l’eau, tant pour boire que pour faire leur toilette, rappelle l’ASPAS. A l’extérieur, elle est souvent gelée et leur fait cruellement défaut ! Disposez sur le rebord d’une fenêtre une petite coupelle peu profonde remplie d’eau tiède, c’est vital pour eux. »

Prévoyez des aménagements dédiés

Créer une mare dans votre jardin permettra d’accueillir les amphibiens. Prévoyez alors une profondeur suffisante, afin que le gel n’atteigne pas le fond. « Des animaux pourront ainsi passer l’hiver dans l’eau », précise M. Rubin. Il est également possible de disposer des tas de pierre sous lesquels les petits vertébrés pourront s’enfouir : « Toutes les cachettes naturelles seront les bienvenues » ajoute l’Aspas.

Les oiseaux, quant à eux, apprécieront le confort d’un nichoir en bois fixé en hauteur, sur un arbre ou sur la façade d’une maison. Ils pourront tout autant trouver refuge et nourriture dans votre jardin, au sein d’arbustes (houx, noisetier, chêne, pommier, cerisier, lierre, aulne, épicéa, aubépine, sureau…). Les haies pourront également servir d’abri aux hérissons et aux orvets.

Faites-vous discret

En hiver, la faune sauvage aspire au calme. Les invasions sur son territoire peuvent s’avérer préjudiciables à son bien-être. Pour se protéger, les animaux sauvages se claquemurent dans les habitats les moins hostiles possibles, à l’instar des forêts qui les abritent des humains, du vent, de la neige et des températures glaciales. Une intrusion sur ce territoire peut générer, pour les animaux, un stress qui les fragiliserait. Veillez donc à vous éloigner de ces espaces pour y laisser les animaux trouver nourriture et abri.

De même, il est conseillé aux jardiniers de s’abstenir de tous travaux qui pourraient perturber la petite faune : « Déplacer des pierres peut déranger un lézard ou des escargots engourdis, boucher un trou peut condamner des couleuvres ou des orvets rassemblés pour l’hibernation ».