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La CITES vote l'interdiction du commerce d'une loutre d'Asie

Les "cafés à loutre" au Japon menacent ces animaux dont la population a chuté d'au moins 30 % au cours des 30 dernières années. ©Mathieu Cheviron /Flickr

Genève, 25 août 2019 (AFP) - Une centaine de pays ont voté en faveur de l'inscription de la loutre à pelage lisse à l'annexe I de la conférence CITES, ce qui revient à interdire sa commercialisation internationale.

La proposition a été adoptée à 102 voix pour, 15 contre et 11 abstentions lors de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) qui se tient actuellement à Genève. Une autre proposition sur une autre espèce, la loutre cendrée, sera examinée lundi. Les votes devront encore être confirmés en séance plénière d'ici le 28 août, date de la clôture de la CITES.

La loutre cendrée, également appelée loutre naine, et la loutre à pelage lisse figurent déjà sur l'Annexe II de la CITES en tant qu'espèces menacées, mais l'Inde, le Népal, le Bangladesh et les Philippines demandent qu'elles soient incluses dans l'Annexe I.

Un déclin accéléré par la mode des "cafés à loutres"

Les écologistes estiment que cette démarche est vitale pour ces deux espèces, dont la population a chuté d'au moins 30 % au cours des 30 dernières années et dont le déclin s'est encore accéléré avec la mode des loutres de compagnie, en particulier au Japon.

Des "cafés à loutres" ont fait leur apparition dans l'archipel nippon, où un bébé loutre peut valoir jusqu'à 10.000 dollars. Le classement à l'annexe I "va bénéficier à ces espèces de loutres en envoyant les signaux nécessaires, en particulier au public sur internet et les réseaux sociaux, que le commerce est préjudiciable à leur bien-être et leur survie", a espéré Sumanth Bindumadhav au nom d'une coalition de 26 ONG.