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Le prix Jules-Michelet contre la cruelle pêche au vif

Empalés vivants sur des hameçons, les poissons et autres appâts attirent les cibles des pêcheurs... au prix de terribles souffrances. ©Fondation 30 Millions d'Amis /Capture d'écran

La Fondation 30 Millions d’Amis, partenaire du 1er Diplôme universitaire en droit animalier à l’Université de Limoges (87), a couronné du prix Jules-Michelet une proposition visant à interdire la pêche au vif, une pratique barbare qui consiste à utiliser des animaux vivants comme appâts.

La Fondation 30 Millions d’Amis et l’Université de Limoges (87) viennent de remettre leurs diplômes aux étudiants de la 5e session du DU de droit animalier. La cérémonie a été suivie de la remise du prix Jules-Michelet, qui récompense les meilleures propositions d’améliorations des règles de protection animale – soumises à un jury. Le prix a été décernée cette année à Nicolas Pralong, pour sa proposition de loi visant à interdire l’emploi de “vifs” comme appât de pêche de loisir en eaux maritimes et continentales.

Empalés par la bouche, par les yeux ou transpercés par une ligne

Parmi les techniques de pêche à la ligne, la pêche au vif se distingue par sa cruauté sans pareille, utilisant comme appâts des animaux vivants. Des poissons, petits ou gros, vont ainsi attirer des animaux plus imposants tels que des brochets, des sandres, des marlins, ou encore des requins. Empalés sur des hameçons par la bouche, par les yeux ou traversés par une ligne qui leur perce les flancs, leur calvaire se prolonge jusqu’à ce que leurs comportements de détresse et leurs hormones de stress captent l’attention des prédateurs… dont la gourmandise signe leur arrêt de mort. Loin de viser uniquement des poissons de mer ou tropicaux, la pêche au vif se pratique également dans les cours d'eau de France Métropolitaine, visant des espèces d'eau douce telles que le brochet ou le sandre.

« J’ai pu faire la distinction entre des techniques "modernes", telles que la pêche à la mouche ou au leurre – qui permettent en général de relâcher en vie le poisson capturé, et la pratique archaïque de la pêche au vif », explique Nicolas Pralong, titulaire du Diplôme universitaire en droit animalier de l’Université de Limoges, à 30millionsdamis.fr. Le jeune inspecteur de santé publique vétérinaire à la DREAL Nouvelle Aquitaine en a souligné dans son rapport les terribles dérives : « mutilation des poissons au-delà du strict “nécessaire” au passage de la ligne dans leurs chairs, utilisation de poissons rouges d’animalerie, utilisation marginale d’autres espèces : grenouilles, canetons, rats, voire chiens et chats errants en pêche tropicale ».

Une "mini-corrida" sous l’eau

« Je n’imaginais pas avoir autant de succès que ça ! J’ai été très surpris de recevoir ce prix, dont je suis très honoré et flatté », confie le jeune homme qui souhaite consacrer les 1000 euros remis par la Fondation 30 Millions d’Amis à la protection de la faune aquatique. « J’ai toujours été frappé de voir que les gens avaient une relation très différente aux animaux selon leur ressenti par rapport à eux, certains inspirant la sympathie et d’autres la crainte ou l’indifférence, s’indigne-t-il. Les poissons ne sont pas vus comme des animaux, à peine des êtres vivants. Or, ils constituent une très grosse partie du monde animal ! La pêche au vif, c’est une mini-corrida sous l’eau, et ça ne choque personne ».

L'accessit (2e proposition distinguée) du prix Jules-Michelet 2019 est Dominic Hofbauer, éducateur en éthique animale et coordinateur de L214 Education, pour son projet visant à améliorer le système français de sanctions sur le transport des animaux vivants. Un sujet d’actualité, l’une des dernières enquêtes de l’association L214 révélant la maltraitance subie par les veaux nourrissons transportés d’Irlande vers des centres d’engraissement aux Pays-Bas.

Partenaire de ce 1er Diplôme universitaire en droit animalier, la Fondation 30 Millions d’Amis félicite le travail assidu et la motivation sans faille des étudiants pour faire progresser la protection des animaux à travers le droit. L’année passée, une trentaine de vétérinaires, d’environnementalistes, de juristes et d’autres profils variés ont bénéficié de cette formation pionnière.

Commenter

  1. UnePersonnePassionnéeDesAnimaux22 20/05/2019 à 18:58:21

    Franchement les pêcheurs si vous voulez attrapper des gros poissons prenez d autres appats que des poissons vivant que vous transpercez !
  2. guilaine 80 20/05/2019 à 18:29:07

    Moi je ne supporte aucune cruautés même un poisson souffre je comprends pas on peut pas faire des choses sans martyrisé les animaux c'est triste on vie dans un monde cruelle