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Biodiversité

Triste Noël : les populations de rennes divisées par 2 !

L'une des raisons de la chute vertigineuse du nombre de rennes dans le monde porte le signe de l'Homme… /©Fotolia

Rennes et caribous ont vu leur population s’effondrer depuis la fin des années 90, perdant la moitié de leur effectif. Le changement climatique, la détérioration de leur habitat naturel et les maladies sont les principales raisons du déclin de l’animal. 30millionsdamis.fr s’est entretenu avec le scientifique Don Russell, spécialiste de l’espèce.

Il est devenu un symbole des fêtes de fin d’année : fidèle allié du Père Noël, ce cervidé contribue à l’imaginaire des enfants... Dans la réalité, cette féérie prend malheureusement un tournant dramatique. Dans le monde, le nombre de rennes est en fort déclin depuis 20 ans. L’espèce a en effet perdu plus de la moitié de sa population, passant de 4,7 millions d’individus à 2,1 millions en deux décennies, selon une étude de l’Agence américaine atmosphérique et océanique (NOAA). « Certaines sous-espèces ont été plus atteintes que d’autres comme les caribous de la toundra qui ont perdu 73% de leur effectif au Canada, détaille à 30millionsdamis.fr, Don Russell, chercheur au Yukon College (Canada) et spécialiste des caribous. En Russie, les troupeaux ont baissé de 55%. Globalement, on constate une baisse de 64%... »

Réchauffement climatique et développement industriel

Principale cause de cette chute vertigineuse, le changement climatique : dans son rapport, l’Agence américaine atmosphérique et océanique mentionne que l’Arctique se réchauffe à un rythme « deux fois plus élevé que la moyenne mondiale ». La couverture de glace au Pôle Nord est, par ailleurs, « la plus fine jamais observée en trente ans ». Les animaux n’étant pas habitués à ces températures à la hausse se retrouvent désorientés et stressés ce qui a un impact catastrophique sur les taux de survie des nouveau-nés. Liée au changement climatique, la propagation des insectes s’abat également sur les caribous. Ces derniers transmettent des maladies épuisant les cervidés. « Dans les zones où ils sont en forte densité, les caribous peuvent plus facilement endommager leurs ressources alimentaires, note le chercheur canadien. C’est pour cela qu’ils sont plus sensibles aux parasites et aux maladies. »

 

Il faut réduire radicalement la chasse                                  Don Russellchercheur au Yukon College

L’autre raison de la réduction du nombre de rennes porte le signe de l’Homme. En effet, la forêt boréale poursuit son recul à cause de la recherche minière et de la sylviculture (l’exploitation des arbres forestiers, NDLR). Cela perturbe considérablement les caribous qui voient leur habitat naturel profondément modifié au fur et à mesure des années. Un impact directement consécutif à nos agissements qui inquiète D. Russell : « Le développement industriel, en plus de fournir un accès aux exploitants, modifie les schémas de déplacement ce qui désoriente le caribou et réduit sa capacité à se nourrir de manière optimale. »

Les chasseurs mis (aussi) en cause

De même, les chasseurs ont une responsabilité établie : « Bien que la chasse au caribou ne soit pas la cause principale du déclin, cette dernière a un impact important sur les troupeaux faibles en nombre, alerte Don Russell. Les moyens de transport permettent aux chasseurs d’être sur la terre ferme et d’accéder plus facilement aux troupeaux. » Par conséquent, la solution pour améliorer la situation est d’une logique implacable. « Il faut réduire radicalement la chasse, tranche Don Russell. Cela se produit déjà chez de nombreuses communautés qui espèrent que l’effet sera l’augmentation des chances de reconstitution des troupeaux. Il faut aussi davantage de contrôle de l’activité humaine dans l’utilisation des terres. » 

Si certains troupeaux ont déjà ralenti leur déclin, comme en Alaska, il sera essentiel de poursuivre la surveillance de ces animaux et de mettre les moyens pour enrayer ce cycle négatif sous peine de voir disparaître certains troupeaux. Et pour cause, l'espèce est classée sur la liste des vulnérables par l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN). 

Commenter

  1. AnneV 20/11/2020 à 19:10:01

    Bandyse, 100% d'accord !!! Mais après l'extinction humaine, la planète s'en remettra. Nous ? On finira par proliférer à nouveau (il suffit d'1 mâle et d'une femelle restants !!!!!) et par recommencer à......détruire ! Le Créateur a sûrement eu une faiblesse de logiciel en créant l'humain !!! On est supérieurement crétins !!!!

  2. barique-daisy 25/12/2018 à 18:41:21

    mon dieu que c'est triste! Un jour on va tout perdre et ce sera carrément l'apocalypse

  3. Bandy86 25/12/2018 à 07:16:00

    L'homme tuera l'homme, mais avant cela il détruira toutes èspèces animales, et cela va vite, très vite ..... malheureusement...... interdisont toute cette barbarie.... tout de suite

  4. Littleyorky 24/12/2018 à 18:36:40

    Pendant que la population de rennes est divisée par deux, les profits des grands groupes industriels eux sont multipliés par dix; cherchez l'erreur ! Et notre Président qui veut nous responsabiliser en taxant exagérément les carburants ( sauf pour les porte-containers et avions bien entendu), il ferait mieux de s'attaquer aux vrais responsables qui ne sont pas les personnes dans la précarité mais bien les multi milliardaires, les mêmes qui font élever des lions en captivité pour assouvir leurs ( bas) "instints" de chasseurs à prix d'or. Une honte, ce ne sont pas la majorité des résidents de la terre qui polluent mais bien ceux qui les exploitent en pillant les ressources planétaires au détriment de toutes formes de vies ( végétales et animales).

  5. guilaine 80 22/12/2018 à 16:42:02

    Mais caisse qu'ils veulent DÉTRUIRE tout en tout cas c'est bien partis humains ne connaît pas c est limite il faut toujours qu'il abuse dans tousPourquoi on arrive pas à leur **** la paix sa se rapporte toujours à l argent en attendant c'est les animaux qui prennent le monde ou on vit me degoute
  6. Alf2704 18/12/2018 à 19:13:22

    et ce n'est pas la seule espèce dont l'homme sera responsable à plus ou moins long terme de la disparition... :-(