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Consommation

Mise en place de la première étiquette « bien-être animal »

Le poulet de chair, premier à bénéficier d'un étiquetage "bien-être animal". © Pixabay

Basé sur 230 critères incluant la naissance, l’élevage, le transport et l’abattage, le groupe Casino vient de mettre en place un étiquetage « bien-être animal ». Un nouveau référentiel qui ne s’applique pour l’instant qu’au poulet de marque « Casino Terre & Saveurs® ». L’enseigne souhaite par la suite l’élargir à d’autres produits. Le décryptage de 30millionsdamis.fr.

Si les œufs de poule bénéficiaient déjà d’un code allant de 0 (œuf bio) à 3 (œuf de poule en cage), aucun équivalent n’existait jusqu’à présent pour les autres produits d’origine animale, viande et produits laitiers. Les consommateurs sensibles aux conditions d’élevage et d’abattage des bêtes n’avaient donc aucune indication leur permettant de choisir les alternatives les plus éthiques. C’est désormais chose faite, du moins, pour le poulet de chair. Après deux ans de réflexion avec trois associations de protection animale (CIWF, LFDA et OABA) et avec des éleveurs, le groupe Casino (Monoprix, Naturalia, Franprix, Leader Price…) vient de lancer son propre référentiel.  Un site internet dédié présente la démarche.

Des contrôles externes indépendants

Au total, 230 critères ont été retenus pour évaluer le bien-être animal. Parmi eux, figurent à la fois des moyens mis en œuvre, tels que la densité d’élevage, l’accès à un espace extérieur, les soins apportés, la durée du transport de la ferme à l’abattoir ou encore le mode d’abattage (avec ou sans étourdissement), mais aussi les résultats de ces actions (comportements observés). Pour chacun de ces critères, une note est accordée sur la base de contrôles externes indépendants réalisés tous les ans auprès des opérateurs (éleveurs, abattoirs, etc.). A cette note va correspondre le niveau en vert sur l’étiquette, de A (« supérieur ») à D (« standard »).

Si Casino endosse pour l’instant la responsabilité de cet étiquetage, le groupe compte bientôt passer le relais : « Nous réfléchissons actuellement à la mise en place d’une structure associative permettant de porter la démarche d’étiquetage du bien-être animal et d’intégrer de nouveaux acteurs souhaitant étiqueter leurs produits selon le référentiel établi », explique par communiqué Matthieu Riché, Directeur de la Responsabilité Sociale d'Entreprise. Le groupe ambitionne que son référentiel puisse servir de base à un équivalent au niveau national ou européen.

La jungle des étiquetages

« Cet étiquetage va permettre d’encourager les consommateurs à privilégier des achats plus respectueux du bien-être animal et de valoriser le travail des éleveurs engagés sur le sujet », se réjouit Amélie Legrand, Responsable des affaires agroalimentaires de CIWF France. Toutefois, la Fondation 30 Millions d’Amis regrette que les exigences se reportent sur les acheteurs – qui devront frayer leur chemin dans la jungle des étiquetages (Agriculture biologique, Label rouge, etc.) – plutôt que sur la réglementation.

En mai 2018, le projet de loi EGalim (agriculture et alimentation) avait été vidé de la plupart des mesures en faveur des animaux : vidéosurveillance obligatoire dans les abattoirs, interdiction de l’abattage sans étourdissement, de la castration à vif des porcelets ou encore des cages pour les poules ou les lapins… Depuis octobre, une initiative citoyenne lancée par CIWF à laquelle participe la Fondation 30 Millions d’Amis vise à bannir les cages de l’Union européenne : objectif, réunir 1 million de signatures.

Commenter

  1. Bandy86 19/12/2018 à 18:37:08

    Je ne mange ni viande; ni poisson et je m'en porte très bien. Faites en autant !!!!

  2. Louloup23 18/12/2018 à 20:49:13

    La suppression dans le texte de loi de mai des dispositions sur la protection animale est un scandale. Ce gouvernement n'a que faire de la souffrance animale, ni de l'écologie. Ensuite, etre végétarien obligatoire non! Les protéines animales sont un apport nécessaire et les substituts que j'ai testés sont quasi immangeables, donc retour a la viande dan sla famille. Mais c'est effectivement une politique des petits pas, donc et meme si c'est aussi du marketing, je salue la démarche. Et oui, a quand l'interdiction en europe de cette barbarie qu'est l'abbatage hallal sous couvert de religiosité ???

  3. pouguy 18/12/2018 à 18:23:01

    à condition que se soit véridique et pas un mensonge, car on peut mettre n'importe quoi sur une étiquette, il faudrait plus de controles et des sanctions plus sévères pour les fraudeurs

  4. Caliko 14/12/2018 à 00:16:44

    Une étiquette de plus qui ne veut pas dire grand chose.

    Mais bon à l'heure de veganes envahissant, c'est bien de rentrer dans la propagande pour faire vendre.

    Le minimum legal est un etourdissement systématique sauf abatage rituel. A quand l'article contre le halal ?

  5. AnneV 12/12/2018 à 18:19:01

    On ne pourra hélas obliger les gens à être végétariens, on peut par contre adoucir l'élevage et la mort de ces pauvres animaux qui n'on demandé que, humanité et compassion de la part des humains. Petits pas par petits pas, on peut y arriver (Pas sous Macron, faut pas rêver quand même !!!) 

  6. anna.sdne 12/12/2018 à 14:07:39

    Je ne comprend pas. Quel est la différence entre tuer et tuer soit disant "humainement" ? Dans les deux cas une mise à mort inutile à lieu, même si cette étiquette reste un progrès pour le "Bien-être animal" elle n'en reste pas moins illogique.
  7. guilaine 80 12/12/2018 à 13:57:52

    Je voudrais qu'il soit obligatoire de mettre des caméra dans tous ses établissements on doit respecter tous ses animaux jusqu'à la fin
  8. mugiwara76000 11/12/2018 à 16:18:04

    Encore un étiquetage qui ne veut pas dire grand chose. De plus où est le bien être dans une mise à mort ?