Chevaux, ânes, chiens, pigeons… ils furent des millions à être réquisitionnés et utilisés durant les 2 guerres mondiales. Avec 29 autres associations, la Fondation 30 Millions d’Amis demande à la ville de Paris la création d’un monument qui leur rende hommage.
Les animaux ont payé un lourd tribut à la guerre, comme en témoigne cette vidéo hommage de 30 Millions d'Amis.
Dans le monde, on estime qu’onze millions d’équidés (chevaux, ânes et mulets), 100 000 chiens et 200 000 pigeons ont été utilisés pour porter, tirer, guetter, secourir ou informer au cours de la Grande Guerre. L’armée française en aurait utilisé 1,88 million*. Certains d’entre eux ont été décorés : notamment le pigeon Vaillant cité à l’ordre de la Nation pour avoir transporté un message important au travers des fumées toxiques et des tirs ennemis.
Une très large majorité favorable
A l'initiative de l'association Paris Animaux Zoopolis, la Fondation 30 Millions d’Amis et 29 autres associations de protection animale, ont écrit
une lettre à la Maire de Paris, Anne Hidalgo, pour réclamer la création d’un monument dans la capitale qui rendrait hommage aux animaux de guerre morts sous le commandement français, en particulier pendant la Grande Guerre (15/05/2018).
Une initiative souhaitée par une très large majorité d’Internautes : un sondage publié sur le compte Twitter de la Fondation 30 Millions d’Amis, montre qu’ils sont 93 % à demander qu’un monument soit érigé en leur mémoire.
Peu de monuments existants dans l’hexagone
Aujourd’hui, en France, il n’existe que peu de monuments édifiés en hommage à ces animaux (Saumur, Neuville-les-Vaucouleurs...) dont certains ont été financés par des pays étrangers comme celui de Pozières (80) par l’Australian War Animal Mémorial Organisation ou de Couin (62) par la Western Front Association de Grande-Bretagne.
Pourtant, dans le monde, plusieurs capitales (Londres, Canberra, Ottawa) ont consacré un mémorial aux animaux morts à la guerre. « A Londres, le monument dédié aux animaux tombés sous les drapeaux est magnifique et l’inscription "Ils n’avaient pas le choix" s’applique autant aux soldats qu’à leurs compagnons, explique Reha Hutin. Depuis la nuit des temps, ajoute-t-elle, nos destins et ceux des animaux, sont intimement liés. Jamais ils n’ont été absents de notre univers aussi cruel soit-il. Ils ont combattu dans toutes nos guerres sont tombés sur les champs de bataille auprès des soldats, et à leurs côtés, ont droit aux honneurs posthumes. »
* Source : Ouvrage « Bêtes de Tranchées » de l’historien Eric Baratay.
breeze 01/06/2018 à 00:53:34
Grammont 1850 25/05/2018 à 21:03:17
PATNO 25/05/2018 à 11:07:47
rosarno 24/05/2018 à 13:43:33
sadibou 24/05/2018 à 09:41:13
aymane Elkaram 23/05/2018 à 17:15:05