Une opération similaire a eu lieu en Afrique du Sud, 30 Millions d'Amis était sur place pour y suivre ces chiens héros.
Le nombre de braconniers a incroyablement chuté depuis leur arrivée. Chaque jour, les chiens de la réserve Mara Conservancy (Kenya) permettent, grâce à leur flair hors-pair, de repérer rapidement les fauteurs de troubles qui menacent les animaux sauvages dans ce périmètre. Cette unité canine compte aujourd’hui quatre Saint-Hubert dont le rôle est de traquer les individus, et deux labradors chargés de détecter les armes à feu ou de l’ivoire à l’intérieur d’un véhicule. « Ils ont un vrai rôle de dissuasion et permettent la protection efficace des animaux sauvages, se réjouit Asuka Takita, la vétérinaire japonaise qui a fondé l’unité canine en 2009, interrogée par la Fondation 30 Millions d’Amis. Aujourd’hui, tout le monde sait que nous avons ces chiens. Ils nous aident énormément. »
Une aventure quotidienne
Entraînés à trouver des indices sur plusieurs kilomètres grâce à leur incroyable flair, les chiens sont habitués à toutes les situations dans la savane. «
C’est une aventure quotidienne pour eux, raconte Asuka Takita.
Ils se retrouvent régulièrement près des lions ou des cobras. Une fois, l’un d’entre eux s’est fait chasser par un hippopotame ! Mais nous nous assurons que tout se passe pour le mieux pour eux. » Ce sont les rangers qui sont chargés de les accompagner afin de traquer les pièges et les braconniers. «
Ils utilisent leur nez pour voir, pas comme nous, explique Lema Langas, jeune directeur de la brigade, à l’AFP.
Si on ne voit aucune trace mais qu’on suspecte que le braconnier est passé par un endroit, on demande au chien de suivre l’odeur. »
>> Partagez cette actu sur Twitter, Facebook et Google +Le trafic de viande d’animaux sauvages dans le viseur
Dans cette zone, des milliers d’animaux sauvages transitent chaque année, ce qui en font des proies faciles pour les braconniers. Le trafic d’ivoire continue évidemment de peser sur la protection de ces espèces. Mais le principal défi est le trafic de viande d’animaux sauvages, à savoir les gazelles, les gnous, les impalas ou encore les girafes. Ces animaux sont tués par centaines par des collets (fils métalliques se refermant autour du cou, NDLR) ou à la machette. Dès 2014, le gouvernement kenyan alertait que ce trafic atteignait des « niveaux sans précédents » mettant en péril de nombreuses espèces.
Plus de 200 braconniers arrêtés
Le rôle des chiens traqueurs est avant tout de dissuader les braconniers. Et leur efficacité semble réelle. « Il y a toujours beaucoup de travail à faire, explique à l’AFP Asuka Takita, mais en dix ans, les chiens ont réussi à attraper plus de 200 braconniers dans la région du Masai Mara ! Cela montre les efforts réalisés. Sans cela, nous aurions des milliers d’animaux morts. Pour la suite, nous espérons étendre ce dispositif afin de mieux protéger la faune sauvage. »
Mazout33 24/03/2018 à 17:55:37
cat lover 2001 26/02/2018 à 10:50:34
meg13 23/02/2018 à 14:12:47
lotus2003 21/02/2018 à 23:03:02