René Marquèze, condamné par la cour de justice civile de Pau (64) à verser 11000 euros à sept associations de défense des animaux et de la nature pour "destruction d'espèce protégée". Le chasseur avait été relaxé en première instance par le tribunal pénal en avril 2008.
René Marquèze, condamné par la cour de justice civile de Pau (64) à verser 11000 euros à sept associations de défense des animaux et de la nature pour "destruction d'espèce protégée". Le chasseur avait été relaxé en première instance par le tribunal pénal en avril 2008.

Maître Ruffié, avocat de trois associations de protection de l'environnement affiche sa grande satisfaction en interprétant la décision du tribunal de Pau comme un
"appel à la responsabilité individuelle et la nécessité pour les chasseurs d'apprendre à s'autoréguler, même si rien ne remplacera l'ourse qui a disparu."
Vendredi 11 septembre 2009, la défense de René Marquèze a rendu publique sa décision de se pourvoir en cassation.
Rappel des faits : le 1er novembre 2004, René Marquèze participe à une chasse au sanglier dans les Pyrénées lorsqu'il tombe nez à nez sur l'ourse Cannelle et son petit. L'animal, surpris, a comme premier réflexe de défendre sa progéniture en adoptant des postures agressives volontairement dissuasives. René Marquèze prend peur, arme son fusil, tire à deux reprises.
L'homme de 64 ans vient d'abattre le dernier spécimen d'ours du Béarn, les survivants étant de souche slovène réintroduit dans les montagnes françaises. L'affaire provoque l'indignation générale de la population et des associations écologistes qui estiment que le chasseur savait que l'ourse était dans les parages. La ministre de l'écologie, à l'époque Nelly Olin, affiche sa détermination à poursuivre l'auteur des coups de feux mortels "jusqu'au bout".
Quatre ans plus tard, le ministre de l'écologie a changé, le cœur des Français aussi. Assigné à comparaître au tribunal pénal en avril 2008, René Marquèze (qui reçoit le soutien du député Jean Lasalle, un grand ami des chasseurs) sort blanchi du tribunal après avoir plaidé
"l'état de nécessité", en d'autres termes la légitime défense contre l'ourse.
René Marquèze ne peut plus guère être poursuivi qu'au civil. Les parties civiles restantes sont donc reparties au front.
coconana80 29/09/2009 à 11:43:57
xxmiix 21/09/2009 à 00:04:40
causette 18/09/2009 à 16:35:27
axelle2 16/09/2009 à 13:35:00
Que ces personnes payent ! Il n'y a malheureusement rien d'autre à faire pour l'ours. Cet exemple explique bien mon dégout des chasseurs, qui se croient tout permis avec un fusil dans la main.
lotiriel 15/09/2009 à 17:16:43
maudus 14/09/2009 à 15:32:29
11000 euros, c'est pas beaucoup ! pour 7 assos en plus ! Ca aurait du être par asso !
Mais bon, je souhaite que le pourvoit en cassation n'aboutisse pas !
la force du temps 13/09/2009 à 15:26:19
clairette1980 12/09/2009 à 10:57:09
Qu'il paie pour ce qu'il a fait !
domi02 11/09/2009 à 22:30:17
V HUGO 11/09/2009 à 22:07:02