Le dispositif d'alerte mis en place jeudi matin sur une plage d'Antibes où des employés de Veolia avaient cru apercevoir un requin a été levé, l'animal suspect étant finalement un poisson-lune, a indiqué le Service départemental d'incendie et de secours (Sdis).

ANTIBES (Alpes-Maritimes), 16 juil 2009 (AFP) - Le dispositif d'alerte mis en place jeudi matin sur une plage d'Antibes où des employés de Veolia avaient cru apercevoir un requin a été levé, l'animal suspect étant finalement un poisson-lune, a indiqué le Service départemental d'incendie et de secours (Sdis). "Le dispositif a été levé. Des vétérinaires ont vu l'animal au large de Cagnes-sur-Mer. C'était un poisson-lune", a indiqué à l'AFP une porte-parole du Sdis.Le drapeau rouge avait été hissé sur la plage et les baigneurs invités à sortir de l'eau après que des employés de Veolia, chargés de collecter les déchets, eurent aperçu un animal d'environ 1,20 m pouvant faire penser à un requin. La semaine dernière, un pêcheur de Cros-de-Cagnes, Flavien Falchetto, avait remonté avec sa palangre onze requins moines, dont le plus gros pesait 300 Kg. M. Falchetto avait affirmé au quotidien Nice-Matin qu'il était allé chercher ses squales à 10 km au large et à environ 1.300 mètres de fond. Mike Ridell, président de l'association Rimmo (Réserve internationale maritime de la Méditerranée occidentale) a indiqué à l'AFP que le requin ne présentait aucun danger pour l'homme sur la Côte d'Azur: "il n'y a pas de requins mangeurs d'hommes ici. De façon générale, et même s'il y a des grands blancs par exemple au large de Malte, il n'y a jamais eu d'accident notoire avec les requins en Méditerranée".