Pour la première fois en 14 ans, les lâchers de taureaux de la San Fermin ont fait un mort. Un homme s'est fait encorner au cou lors des "encierros" du 10 juillet 2009. Il est décédé des suites d'une perforation du poumon. Bilan des cinq premiers jours de fête : 25 taureaux et 1 homme tués...
Pour la première fois en 14 ans, les lâchers de taureaux de la San Fermin ont fait un mort. Un homme s'est fait encorner au cou lors des "encierros" du 10 juillet 2009. Il est décédé des suites d'une perforation du poumon. Bilan des cinq premiers jours de fête : 25 taureaux et 1 homme tués...
La ville de Pampelune (capital du nord-est de l'Espagne, la Navarre), a donné le 6 juillet 2009 le coup d'envoi de ses traditionnelles fêtes de la San Fermin, l'un des plus grands rendez-vous taurins de l'année. Plusieurs associations de défense animale sont montées aux créneaux. Une action soutenue et relayée par la Fondation 30 Millions d'Amis.

Le 5 juillet dernier, une centaine d'opposants à la tauromachie ont protesté à Pampelune contre le traitement réservé aux animaux pendant les lâchers et les corridas de la San Firmin. Étendus dans la rue et "ensanglantés" par des banderilles leur transperçant le dos, les membres et sympathisants de People for the Ethical Treatment of Animals (PETA) et AnimaNaturalis ont participé à un happening macabre à la veille de l'ouverture des fêtes.
Des représentants venus du monde entier - France, Australie, Norvège, Portugal, Italie, Royaume-Uni et Brésil - se sont rassemblés en Espagne. Mais en dépit de ces protestations, Le "chupinazo" (coup d'envoi), a été donné depuis le balcon de la mairie par Maite Esporrin, porte-parole du groupe socialiste de la municipalité.
"Pamplonaises! Pamplonais! Vive San Fermin! Bonnes fêtes!", s'est écriée Mme Esporrin, avant d'allumer un pétard en signe de lancement des fêtes, devant une marée humaine rassemblée sur la place de la mairie, tous vêtus des traditionnels tee-shirts et pantalons blancs, foulards et ceintures rouges.
Les fêtes vont se poursuivre dans la capitale de Navarre jusqu'au 14 juillet, au rythme de bals, concerts à l'air libre, nuits blanches arrosées. Chaque année, la san Fermin attire des centaines de milliers de personnes, dont beaucoup de jeunes étrangers, en particulier français et anglo-saxons, sur les traces d'Ernest Hemingway, qui s'était immergé pour la première fois dans ces fêtes en 1923, lorsqu'il était reporter pour le Toronto Star.
L'un des "grands" rendez-vous sont les lâchers de taureaux, courus tous les matins à 08H00 sur un parcours balisé de 825 mètres que les coureurs tentent de dévaler au plus près des bêtes, au risque de chuter ou de se faire encorner. Ces courses, qui ont fait 14 morts depuis 1911, ont en quatre jours envoyé plus d'une vingtaine de personnes à l'hôpital pour des blessures légères.Le jeune homme mort vendredi matin après avoir été brutalement encorné pendant le quatrième lâcher de taureaux des fêtes de la San Fermin à Pampelune (nord) est un Espagnol de 27 ans, ont indiqué les organisateurs.
"Il s'agit de Daniel Jimeno Romero, âgé de 27 ans et originaire de Alcala de Henares, dans la région de Madrid", a annoncé à l'AFP une porte-parole de l'organisation.Le jeune homme avait été encorné dans le cou. La corne de l'animal a glissé, pour toucher son aorte et ses poumons.
"Les blessures étaient d'une gravité mortelle, ce pourquoi nous n'avons rien pu faire pour sa vie", a indiqué en conférence de presse Esther Vila, chirurgien de l'hôpital de Navarre où le jeune homme avait été transporté.Il s'agit du quinzième mort depuis 1911 lors de ces lâchers de taureaux, "encierros", courus chaque matin pendant les fêtes de la San Fermin, et du premier décès depuis 2003.
Quant à la gente taurine, une cinquantaine d'animaux devraient trouver la mort dans l'arène des corridas d'ici au 14 juillet.
chatonne 22/07/2009 à 11:06:26
vaggar 16/07/2009 à 16:14:03
c est inhumain de fare des choses comme cela ,par contre ils ont cas fairent le contraire, lacher les humains et que ce soient les tauraux qui leurs courent apres, et la ils verronts ce que cela fait, de ce fairent massacrés et torturer, c est honteux ...
lyseraie 14/07/2009 à 07:52:36
_jielle 12/07/2009 à 23:23:22
Ghandi avait dit "On reconnaît la grandeur d'un pays à la façon dont les animaux y sont traités"... Certaines régions ont l'aura bien petite.
A ce niveau-là on n'a rien à critiquer à propos du Moyen-âge. Ces pratiques sont la honte de l'humain.
genevieve.soubrier@aliceadsl.fr 11/07/2009 à 00:29:57
Je n'ai pas de pitié pour cet homme qui a trouvé la mort à Pampelune.
Quant cesseront ces pratiques cruelles et d'un autre âge ?
Décidément, les animaux seront éternellement les souffre-douleur de ces "inhumains".
maline72 10/07/2009 à 20:53:02
Je ne souhaite pas la mort des gens mais est-ce que cet homme ainsi que les autres participants ont pensé à tout ces taureaux qui vont mourrir !!! Ces pauvres bêtes n'ont rien demandé et finiront par une mort certaines et barbares dans tout les cas...alors que ces personnes ont le choix !!! C'est bien joli les traditions mais de nos jours faudrait peut-être que l'humain évolue et qu'ils passent à autres choses. Voilà une période que je déteste
Merci aux associations de défenses des animaux.