La Ferme des Aubris, un havre de paix pour les équidés maltraités ou abandonnés
Des wallabies reprennent des forces en Australie. / ©Animalrescuecraftguild
Les messages de soutien se multiplient sur les réseaux sociaux, face au terrible sort subi, notamment, par les koalas et les kangourous victimes des gigantesques incendies qui ravagent l'Australie. Parce que chaque aide est précieuse à la survie des animaux rescapés, 30millionsdamis.fr vous explique comment contribuer à la réhabilitation d'une petite partie de cette faune plus que jamais menacée.
Rédaction
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Note : 0Toutes les aides sont les bienvenues pour secourir les animaux victimes des flammes. Plus d’un milliard d’animaux auraient déjà péri dans les incendies, selon le professeur et écologue Chris Dickman. Si ce nombre incommensurable a doublé en une semaine, c’est qu’il englobe désormais, aux côtés des mammifères, reptiles et oiseaux, les grenouilles, chauves-souris et invertébrés. Prendre soin des survivants est donc indispensable pour enrayer cette hécatombe.
Pour héberger et protéger les animaux rescapés, les associations de protection de la faune sauvage, à l’instar des organisations Wildlife Information Rescue & Education Service (WIRES) ou Wildlife Victoria, récoltent des petits pochons en coton, laine ou lin. Sur le compte Instagram d’Animal Rescue Craft Guild, on peut y voir Joey, un petit kangourou, qui « se sent bien et en sécurité dans sa pochette ». Son intérieur en coton chaud lui rappelle la poche ventrale de sa mère. Ashy, un jeune wallaby qui a perdu une oreille, reprend désormais des forces dans sa pochette cousue à la main. Des chouettes et chauves-souris se reposent respectivement dans un nid réalisé au crochet et dans une couverture en coton. Les koalas, quant à eux, profitent de moufles qui protègent leurs pattes brûlées pour éviter que les blessures ne s’infectent au contact du sol. Une protection d’autant plus vitale que la moindre infection peut leur être fatale, du fait de leur système immunitaire peu développé.
À Boulogne-sur-Mer, à Carcassonne, ou encore, à Cherbourg, des ateliers sont organisés pour confectionner et récolter des poches en tissu. Initiés par des associations, des parcs animaliers ou des particuliers, ces beaux élans de solidarité se multiplient en France. À défaut d’atelier local, il est tout autant possible de confectionner les pochons chez soi, à l’aide de patrons diffusés sur les réseaux. Tous les volontaires, qu’ils soient couturiers ou simples amateurs, peuvent prendre part à cette généreuse aide. La seule condition : utiliser des matières naturelles car « le synthétique ne serait pas utilisable pour les animaux blessés », explique Sandrine Lefèbvre, une Cherbourgeoise à l’initiative d’un atelier couture.
Le parrainage constitue également une aide précieuse pour soigner et nourrir les animaux blessés ou malades et participer à la conservation de leur habitat. Les parrains reçoivent, en retour, un certificat d’adoption personnalisé avec une photo et d’autres informations relatives à l’animal. Il est même possible de se rendre sur place pour visiter son filleul. Habituellement, « Port Macquarie Koala Hospital » propose, chaque année, une vingtaine de koalas à parrainer pour une somme de 40 à 70 dollars (entre 25 et 40 euros). Mais depuis fin octobre 2019, une cinquantaine de koalas, comme Bilpin Janet et son fils Jarrod (ci-dessous), ont déjà été pris en charge par les soigneurs pour être réhydratés et soignés. Si certains koalas devraient pouvoir, à terme, être réintroduits dans leur habitat naturel, d’autres demeureront en permanence à l’hôpital.
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