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L’homme qui avait traîné sa chienne à l’arrière d’une camionnette a été condamné !

Cheyenne a recouvré ses forces malgré le calvaire qu'elle a subi. Elle est désormais prête à être adoptée par des maîtres responsables. © /Le Républicain Lorrain (Gilles Wirtz)

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1.01.1970
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Traînée sur plusieurs mètres derrière un véhicule... Le calvaire de la chienne Cheyenne a été condamné par la Justice. La Fondation 30 Millions d’Amis, partie civile au procès de l’auteur de cet acte de cruauté, avait demandé l’interdiction définitive de détenir un animal : une peine complémentaire qui a été prononcée par le Tribunal correctionnel de Vesoul.

Résumé du livre

Coupable ! L’homme qui avait fait subir un calvaire à sa chienne a été condamné par la Justice.  Cet octogénaire avait, en septembre 2019, traîné Cheyenne - une femelle Berger-allemand de 10 ans - derrière une camionnette sur près d’un kilomètre. Blessé à la mâchoire et à la hanche, les pattes en sang, le pauvre animal avait pu être transporté par les gendarmes à la clinique vétérinaire de garde. Un sauvetage rendu possible grâce à une quinzaine de voisins qui, choqués par la brutalité de la scène, avaient immédiatement donné l’alerte.

Il attachait sa chienne à l’arrière du véhicule « pour la punir »

L’association Défense Animale Belfort qui avait « pris soin » de Cheyenne avait porté plainte pour sévices graves et acte de cruauté ; des faits passibles de 2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende, conformément à l’article L. 521-1 du code pénal. Lors de l’audience, l’individu a expliqué attacher régulièrement sa chienne à l’arrière de son véhicule pour la punir et la ramener après ses fugues, l’obligeant à courir sur une longue distance. « Il y a donc bien intention d’agir avec cruauté, a fustigé lors de l’audience Chantal Girot, Présidente de l’association Défense Animale Belfort. Il est essentiel que le prévenu soit mis face à son indignité de posséder des animaux, être vivants doués de sensibilité, qu’il en assume la responsabilité et les conséquences ».

Interdiction définitive de détenir un animal

Le 14 janvier 2020, l’octogénaire a été condamné par le Tribunal correctionnel de Vesoul (70) à 6 mois de prison avec sursis : « Cette peine est tout de même assez dure eu égard à l’âge du prévenu - 84 ans - et de son absence de casier judiciaire ; elle est relativement proportionnée et prend en compte la souffrance animale, confie Maître Xavier Bacquet, avocat de la Fondation. Il faut surtout se satisfaire de l’interdiction définitive de détenir un animal qui a été prononcée par le Tribunal ».

Depuis les faits, Cheyenne a été soignée et placée en refuge, aux côtés de son congénère Bobby, lui aussi retiré de la garde de l’octogénaire. Elle a repris des forces - 7 kilos en 3 mois ! - et est désormais prête à l’adoption.

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