Le bébé phoque est mort quelques jours après l'acharnement d'un pêcheur, les causes du décès restent inconnues. / ©Facebook Centre de soins de la faune sauvage LPA de Calais.
Un bébé phoque frappé à la tête par un pêcheur sur la plage de Dunkerque (59) parce qu’il « bouffait ses poissons » est mort après que son état se soit aggravé au fil des jours. Si les causes du décès ne sont pas encore connues, la Fondation 30 Millions d’Amis a néanmoins décidé de se joindre aux plaintes déposées pour « actes de cruauté » et se constituer partie civile.
Rédaction
Membres (0)
Note : 0Impensable. Retrouvé échoué sur la plage de Dunkerque (59) par les services de police et l’association Sea Shepherd France (15/09/2019), un pauvre phoque d’à peine 3 mois qui avait été molesté par un pêcheur est mort quelques jours plus tard (21/09/2019). Malade, son état s’était aggravé au fil des jours et l’animal n’a pas survécu.
Si les résultats de l’autopsie devront déterminer la cause précise de la mort, rien ne saurait pardonner le comportement du pêcheur contre qui la Fondation 30 Millions d’Amis a décidé de porter plainte pour « actes de cruauté ». D’après un témoin, le suspect se serait défoulé sur l’animal en lui assénant un coup à la tête. Le phoque, déjà piégé par la marée haute, avait le museau ensanglanté. La raison de ce passage à tabac ? « C’est une saloperie qui bouffe mes poissons », a revendiqué l’auteur présumé des faits. Par la suite, il n’a exprimé aucun remord face à son acte.
Recueilli par la Ligue de Protection des animaux du Calaisis (LPA), le bébé phoque baptisé « Laëtitia » est mort samedi 21 septembre 2019 au centre de soin. « Malgré un état stable durant les premières 48 heures, son état s’est finalement détérioré depuis jeudi soir, écrit le centre de soin sur sa page Facebook. Nous lui avons prodigué de nombreux soins et elle a reçu une attention de tous les instants. »
Une enquête a été ouverte par le commissariat de Dunkerque. La Fondation 30 Millions d’Amis a décidé de se porter partie civile contre le pêcheur, poursuivi pour « actes de cruauté ». Il encourt deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.