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Rodéos en France : pourquoi ils ne devraient plus exister ?

Les rodéos pratiqués en France impliquent une souffrance physique et psychologique pour les animaux. / ©Pixabay

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1.01.1970
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Il y a quelques jours, la Fondation 30 Millions d'Amis dénonçait la violence des rodéos pratiqués outre-Atlantique. Mais la France ne fait pas davantage figure de modèle : plusieurs localités françaises accueillent elles-aussi des « spectacles » de rodéos. Or, si certaines épreuves sont reconnues par la Fédération Française d’Équitation (FFE), d’autres sont pratiquées hors de tout cadre légal et sont sources de souffrances pour les animaux.

Résumé du livre

Capture de veaux à cheval (« break away roping »), lutte avec un taureau (« steer wresling »), ou encore, capture et chute de l’animal (« steer tailing ») : autant d’épreuves pratiquées en France lors de spectacles de rodéos. Pourtant, elles ne constituent en aucun cas des disciplines reconnues par la Fédération Française d’Equitation et impliquent, pour les animaux, de nombreuses souffrances physiques et psychologiques.

Des rodéos impliquant blessures, stress et peur…

Fin juillet 2019, à Pontarlier (25), un rodéo a mis en scène des cavaliers sur des taureaux (« bull-riding ») et sur des chevaux sans selle (« bareback »), en dépit d'une interdiction préfectorale. Quelques jours plus tard, c'est la commune de St-Martin-de-Crau (13) qui a accueilli un rodéo... sponsorisé par un torero ! A la fin du mois d’août 2019, la ville de Collonge-en-Charolais (71) organisera un rodéo composé de ces mêmes épreuves.

Pour inciter les taureaux ou les chevaux à ruer et à gesticuler avec tant d’impétuosité, les organisateurs utilisent des éperons ou des sangles qui enserrent la zone abdominale - extrêmement sensible - des animaux, et ce, malgré les interdictions couramment formulées par la Direction générale de l’alimentation. Le rodéo n’est donc rien d’autre qu’une réaction de défense de l’animal à cette gêne. Aux côtés de la douleur et du stress que ces stimuli aversifs impliquent, les animaux sont constamment exposés à des risques de chute, d’étranglement et de blessure. « Les rodéos se caractérisent par une brutalité telle qu'il est impossible d'affirmer que les animaux ne souffrent pas », nous confie Chantal Girot, directrice des relations publiques et politiques de No Corrida.

… incompatibles avec le droit français

Dès lors qu’ils sont élevés et entraînés pour les rodéos, les taureaux et chevaux relèvent de la protection pénale applicable aux animaux domestiques, ou apprivoisés ou tenus en captivité*. Or, les articles 521-1 et R. 654-1 du code pénal interdisent, respectivement, les « actes de cruauté » et « mauvais traitements » envers ces animaux. Et il ne fait aucun doute que blesser intentionnellement un animal pour le divertissement du public constitue, sinon un acte de cruauté, au moins un acte de maltraitance.

De même, l’article R. 214-85 du code rural et de la pêche maritime interdit la participation d’animaux à des jeux pouvant impliquer « des mauvais traitements » dans les lieux ouverts au public, sous réserve des exceptions prévues au profit des combats de coqs et courses de taureaux (corridas). Ces dérogations, parce qu’elles ne s’appliquent qu’en raison d’une « tradition locale ininterrompue », ne concernent en aucun cas les rodéos.

Une interdiction qui s'impose

La Fondation 30 Millions d’Amis s’oppose à la tenue de ces évènements qui causent douleurs, souffrances et angoisses à des animaux dont la sensibilité a pourtant été consacrée dans le code civil en 2015. Elle invite la population à boycotter ces manifestations et appelle le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation à les interdire définitivement.

* Dans une décision du 16 février 1895, la Cour de cassation a jugé que des taureaux constituent des « animaux domestiques » en raison de la surveillance exercée par l’homme et des soins que ce dernier leur donnait.

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