Le public demande de plus en plus de cirques sans animaux sauvages. ©Cirque Roncalli

Un succès au rendez-vous

Une preuve, s’il en fallait une, que les cirques n’ont plus besoin d’exploiter des animaux sauvages pour attirer les spectateurs. A l’heure où de plus en plus de citoyens refusent la souffrance animale et l’exploitation des animaux sauvages dans les cirques, cette alternative est dans l’ère du temps. « Il était impératif d’écrire une nouvelle page de notre histoire et de s’inscrire dans la modernité de notre époque, confie à 30millionsdamis.fr Markus Strobl, le porte-parole du cirque. Nous avons été inspiré par ce qui se faisait durant le Superbowl, aux Etats-Unis. Nous étions impressionnés par la technique holographique. Nous avons donc décidé d’investir 500 000 euros pour que ce rêve devienne réalité. » En Allemagne, il existe une interdiction partielle des animaux sauvages dans les cirques grâce aux décisions de plusieurs grandes villes comme Munich ou Cologne.

Des retours très positifs

Au-delà de l’aspect esthétique, c’est surtout la réponse éthique apportée pour éviter la présence d’animaux sauvages dans les spectacles. « Après avoir annoncé la fin de l’utilisation des animaux sauvages dans nos shows, nous avons reçu plus de 20 000 emails et lettres à travers le monde, se réjouit le porte-parole. 95% des retours étaient très positifs. Sans parler que cela est devenu viral grâce aux réseaux sociaux. Nous resterons comme les pionniers dans le domaine. C’est la preuve qu’utiliser des animaux sauvages, ce n’est pas une fin en soi. »

Le cirque Roncalli a d’ailleurs de la suite dans les idées puisqu’il ne compte pas s’arrêter à ses hologrammes. « Les ingénieurs sont en train de créer de nouvelles choses, annonce Markus Strobl. Je suis très excité de la suite. Cette année, nous serons le premier cirque à utiliser des robots en tant que partenaires acrobatiques ! »

Les Français sont contre les animaux sauvages dans les cirques

Le dernier sondage de la Fondation 30 Millions d'Amis mené par l’Ifop (2019) révèle que 2 Français sur 3 (67 %) sont favorables à l’interdiction des animaux sauvages dans les cirques. Une volonté prise en compte par des communes de plus en plus nombreuses, sous l’impulsion de la Fondation 30 Millions d’Amis et de l’association Code Animal.