Fondation 30 Millions d'Amis

Fondation 30 Millions d'Amis
Faites un donFaire un don

La Ferme des Aubris

La Ferme des Aubris, un havre de paix pour les équidés maltraités ou abandonnés

Le refuge de la Tuilerie

Refuge "la Tuilerie" un havre de paix pour les animaux sortis de l'enfer

 €

Votre don ne vous coûte que
XXX après réduction fiscale

Comment faire le deuil de son animal de compagnie ?

Les conseils de 30millionsdamis.fr, pour faire le deuil de son animal. © Pololia-Fotolia.com

éditeur :
parution :
1.01.1970
prix éditeur :
pages :

On s’y attend tous d’un jour à l’autre : la mort tant redoutée de notre animal adoré. Comment faire face à ce chagrin insurmontable ? A qui demander de l’aide ? Les conseils de 30millionsdamis.fr.

Résumé du livre

Les étapes du deuil

« Le deuil n’a rien à voir avec le fait d’oublier [l’être aimé]. Il faut, au contraire, le comprendre comme un processus de cicatrisation naturel et nécessaire après la blessure de la perte », rappelle le vétérinaire Frantz Cappé dans son livre Mon chat, mon chien va partir (éditions Albin Michel, 2017).

Dans ce processus, vous devrez affronter plusieurs phases : le choc, la sidération qui interviennent quelques heures après le décès de l’animal, puis la phase de fuite et de recherche qui durera quelques jours, voire plusieurs semaines, où vous allez chercher à vous souvenir de votre animal et exprimer votre peine. D’autre part, vous réaliserez également que « vous êtes aussi en train de faire le deuil de la vie que vous meniez avec lui : ces habitudes, ces routines qui ponctuaient votre journée et qui, jour après jour, vous procuraient plaisir et joie », ajoute le vétérinaire.
Suivra la phase de déstructuration où l’on prend conscience que l’animal a définitivement disparu et enfin, la phase de restructuration où l’on parvient à voir la disparition de son compagnon de façon plus pacifiée, plus distanciée, sans pour autant l’oublier !

Verbaliser ses émotions

« L’un des moyens les plus importants pour s’accompagner soi-même dans le deuil est d’exprimer ses émotions. (…) L’expression des émotions est la clé de voûte du deuil », assure Frantz Cappé. Comme chacun d’entre nous, vous allez probablement ressentir tour à tour de la culpabilité (« J’aurais dû détecter sa maladie avant, je n’ai pas pu l’accompagner lors de son euthanasie »...), de la colère (« pourquoi le vétérinaire ne l’a pas sauvé, pourquoi mon chat n’a-t-il pas regardé avant de traverser… »), puis une sorte de déprime (on se sent las, fatigué, sans énergie…).

Accepter ces émotions et les verbaliser,  c’est déjà une première étape dans le processus du deuil.

Demander du soutien

Face au deuil, tout le monde a besoin du soutien de gens qui comprennent ce que l’on traverse. Votre entourage aura à cœur de vous aider, parfois maladroitement… Certains croyant vous soutenir, tenteront de minimiser la perte ou votre proposeront d’adopter un nouvel animal. N’hésitez pas à leur dire que vous faites face à un véritable deuil et que vos émotions ne sont pas ridicules. Ils devront aussi comprendre que votre animal n’est pas interchangeable.

Ces phrases qui apaisent, ces mots qui font du bien… vous pourrez également les retrouver sur l’espace en-mémoire-de-mon ami de 30millionsdamis.fr. Vous pourrez y déposer un hommage à votre compagnon et recevoir le soutien de nombreux internautes qui sont dans la même situation que vous...

Reprendre un animal... ou pas ?

C’est le dilemme auquel nous sommes confrontés. Bien évidemment, on ne remplace jamais un compagnon qui a vécu à nos côtés de si longues années. Cette relation était unique. Pour certains, la douleur est si forte qu’ils ne se voient pas reprendre un animal et revivre un jour ou l’autre la douleur de sa perte. D’autres n’imaginent pas vivre sans un animal pour égayer leur quotidien… Quoiqu’il en soit, il est important de se poser les bonnes questions et de bien peser sa motivation : « Il est essentiel de comprendre que le nouveau lien sera nécessairement différent du précédent. Il faut être vigilant à ne pas demander à son nouveau compagnon d’être à l’image de celui qu’on a perdu : il a besoin d’exister par lui-même, et non en référence constante à l’autre disparu », met en garde le vétérinaire.

Bien que cette souffrance vous paraisse encore insurmontable, la venue d’un nouvel animal qui a besoin de tout votre amour, peut soulager votre peine. Il existe tellement de chiens, de chats, de NACS malheureux dans les refuges… pourquoi les priver de votre tendresse ? Lorsque vous serez prêts, n’hésitez pas à consulter notre rubrique Adoption.

>> Partagez cette actu sur Facebook, Twitter et Google +.

à lire aussi

Juridique29.10.2010

La mort de son animal de compagnie

La mort de son animal est un moment très douloureux et la première interrogation qui se pose est de savoir ce que l’on peut faire de son corps. L'enterrer ? L'incinérer ? A qui s'adresser ? Des questions légitimes auxquelles la Fondation 30 Millions d'Amis répond.