L’orque Tilikum en est morte. Après 33 ans de calvaire, elle s’est éteinte au parc SeaWorld à San Diego. Une preuve supplémentaire que la captivité des cétacés dans les delphinariums est source de souffrances.
4 jours après l’annonce de ce décès,
la Fondation 30 Millions d’Amis et 6 autres associations de protection animale* rencontrent la secrétaire d’État chargée de la biodiversité, Barbara Pompili, pour lui remettre 67 684 signatures demandant la fin de la captivité des cétacés en France (10/01/2017).
Un texte en bonne voie
Les conditions de détention et de présentation au public des cétacés sont actuellement discutées en France, à la demande de la ministre de l’Environnement Ségolène Royal. Les associations de protection animale ont collaboré pour réactualiser un arrêté qui devrait être prochainement publié. Elles y demandent notamment la fin des spectacles et des programmes d’interaction avec le public ou encore l’interdiction de la création de nouveaux delphinariums.
L’arrêt des delphinariums, c’est possible !
En France, 4 delphinariums subsistent encore : Marineland (qui est le plus important), Planète Sauvage, celui du Parc Astérix et enfin le Moorea Dolphin Center, en Polynésie française. Une trentaine de cétacés y demeurent captifs.
Alors que le géant SeaWorld de San Diego, propriétaire de Tilikum, a mis fin au 1er janvier à ses spectacles d’orques et que Barcelone a annoncé qu’elle fermera son delphinarium en 2019, il est possible d’opter rapidement pour une solution semblable en France !
* C’est Assez !, la Fondation Droit Animal, éthique et sciences (LFDA), l’Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS), la Fondation Brigitte Bardot, la Fondation 30 Millions d’Amis, la Dolphin Connection et la Fondation Assistance aux Animaux.