Prisonniers du parc Marineland (06), de nombreux cétacés ont péri depuis les intempéries. La Fondation 30 Millions d’Amis déplore leur mort, qui aurait pu être évitée.
Une orque appelé « Valentin ». 4 tortues. Des raies. Des loups de mer. C’est la liste officielle mais peu détaillée des disparus du parc Marineland. L’établissement a fait savoir par un communiqué de presse (11/10/2015) que ces animaux étaient morts après les violentes intempéries qui ont touché le sud de la France le 3 octobre dernier.
Et ces magnifiques animaux auraient pu avoir la vie sauve s’ils n’étaient pas captifs d’un parc de divertissement où leurs conditions de vie et leur état de santé passent derrière des considérations commerciales. «
Encore une absurdité que seule la captivité peut nous offrir et qu'il est impossible de voir en pleine mer : un mammifère marin meurt suite à une inondation. » réagit l'association C’est Assez ! sur sa page Facebook. «
Ce n'est pas Dame Nature, la tempête, la vague, l'eau insalubre qui a tué Valentin mais la captivité, ces bassins hermétiques et le fait que cette entreprise de divertissement ait été construite sur une zone inondable. Après Freya et Valentin cette année, combien d'autres orques vont devoir mourir pour les beaux yeux des spectateurs et le porte-monnaie des actionnaires ? » s’interrogent les bénévoles.
D’autant que les cétacés qui restent dans le parc sont loin de bien se porter. Selon nos informations, Wikie, la demi-sœur de Valentin se laisse mourir de faim depuis plusieurs jours en refusant de s’alimenter. Quant aux dauphins, aucune information ne filtre sur leur sort. Si ce n’est qu’Alizé, un dauphin mâle, est en soins intensifs depuis le 12 juillet 2015.
Devant ce peu de transparence, le réseau-cétacés et les associations Dolphin Connection et C'est Assez ! viennent d’envoyer un courrier au préfet de la région pour lui demander de diligenter une enquête sanitaire au parc Marineland.
Opération Oblitération
La Fondation 30 Millions d’Amis s’engage contre la captivité des cétacés dans les 4 delphinariums de France qui subsistent encore. Pour demander leur fermeture et la réintroduction de la trentaine de cétacés dans des baies aménagées, la Fondation relaie l’opération Oblitération. En envoyant de nombreuses lettres au ministère de l’Écologie, nous pourrons sans doute faire plier le gouvernement. Pour prendre part à cette action, laissez-vous guider sur le site
operation-obliteration.org.
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