Simba s'acclimate petit-à-petit à son nouvel enclos. © /Fondation 30 Millions d'Amis

C’est lors d’un contrôle réalisé le 23 janvier 2020, que la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) et l’Office Français de la Biodiversité (OFB) ont constaté des manquements à la réglementation liés à l’exploitation du cirque et aux conditions de détention du lion.

« Le directeur ne disposait d'aucune autorisation d'ouverture de son cirque et gardait le lion dans une remorque depuis plusieurs années, sans le sortir, explique Arnauld Lhomme, responsable des enquêtes à la Fondation. Ce sont des conditions indignes pour un animal sauvage ».

Simba recouvre la semi-liberté auprès de ses anciens congénères

L’animal de 170 kg a été saisi sur réquisition du Procureur de la République, par les gendarmes de Segré-en-Anjou Bleu (49) et les agents de l’OFB, et confié à la Fondation 30 Millions d’Amis. Sur place, un vétérinaire a pu confirmer le bon état de santé du fauve avant de l’anesthésier pour le transport.

Le fauve n’était plus utilisé sous le chapiteau des circassiens qui le détenaient. Il y a plusieurs mois, le cirque Bostok avait même directement sollicité la Fondation 30 Millions d’Amis pour lui confier 3 lionnes et un lion. Le cirque s’était alors engagé auprès de la Fondation 30 Millions d'Amis à stopper l’exploitation d’animaux sauvages pour ses spectacles. Une décision louable qui avait été saluée.

Sollicitée par la Fondation 30 Millions d’Amis pour accueillir Simba dans son sanctuaire, l’association Tonga Terre d’Accueil a recueilli le fauve au terme d’un trajet de 7 heures. Simba peut désormais recouvrer la semi-liberté auprès de ses anciens congénères, en attendant son transfert dans un sanctuaire définitif plus vaste.

Depuis le début d’année 2020, la Fondation 30 Millions d’Amis a déjà secouru 4 lionceaux abandonnés. Une triste conséquence du trafic d’animaux sauvages issu de leur exploitation pour le divertissement…