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Justice

3 mois de prison avec sursis... pour avoir torturé 6 chatons !

L'homme a noyé et frappé à mort 6 chatons en avril 2019, à Draguignan. / Image d'illustration ©Pixabay

Pour avoir noyé et frappé à mort six chatons en avril 2019, un homme écope de 3 mois de prison avec sursis (05/09/2019). Une peine peu sévère au regard de la cruauté des faits. La Fondation 30 Millions d’Amis qui s’était portée partie civile salue néanmoins l’interdiction de détenir des animaux prononcée par le TGI de Draguignan (83).

Six chatons victimes d’une lente agonie… A Draguignan (83), un homme a été reconnu coupable d’avoir noyé et battu les animaux qui se trouvaient sur son terrain. « Une chatte avait fait ses petits dans son local à bois, et il a trouvé que cela sentait mauvais, rapporte Alain Manjard, responsable de l’association des chats de Draguignan qui a porté plainte. Il a prétendu que les chats étaient déjà en décomposition lorsqu’il les avait trouvés, avant de revenir sur son témoignage ».

Les organes des chatons ont éclaté sous les coups

Au moment des faits, une voisine ayant aperçu l’homme descendre avec un sac – puis le taper violemment plusieurs fois avant de le jeter à la poubelle – décide d’aller en vérifier le contenu. « Elle a failli vomir en découvrant les corps des chatons », relate Alain Manjard. A leur arrivée, les agents de la police municipale constatent qu’au moins deux chatons sont toujours en vie parmi les cadavres. « Le vétérinaire, qui a autopsié une partie des corps, a estimé que les chatons avaient agonisé pendant une demi-heure après avoir été noyés puis frappés encore vivants. Leurs organes ont éclaté sous les coups », précise Alain Manjard. Aucun d’entre eux n’a survécu.

« Ce sont des faits extrêmement graves, avec actes de torture, et qui pourtant n’ont donné lieu qu’à une CRPC [Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité, NDLR]. Une procédure où ni les parties civiles ni les plaignants ne sont écoutés. C’est un déni de justice ! », déplore Alain Manjard. « Il faut tout de même noter la peine de 5 ans d’interdiction de détenir un animal, ce qui n’est pas anodin », nuance Me Xavier Bacquet, avocat de la Fondation 30 Millions d’Amis.

En 2017, l’homme reconnu coupable d’avoir torturé le chat nommé Chevelu à Draguignan avait quant à lui écopé de 6 mois de prison fermes en raison de son passé judiciaire.