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Biodiversité

500 hectares dédiés à la vie sauvage dans le Vercors

Les animaux peuplant le territoire de cette future réserve naturelle pourront vivre à l'abri des chasseurs. / ©Rémi Collange

L’association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS), partenaire de la Fondation 30 Millions d’Amis, a initié l’acquisition d’un terrain de près de 500 hectares dans la Drôme (26) afin d’y créer une réserve naturelle et faire barrage aux chasseurs.

Le projet est d’ampleur et pourrait offrir une véritable bouffée d’air frais à la biodiversité dans un contexte où celle-ci souffre de plus en plus. « Vercors Vie Sauvage », nom donné à l’initiative pilotée par l’ASPAS, s’étendrait sur pas moins de 490 hectares dans le Vercors drômois et offrirait un espace extraordinaire idéal pour protéger les espèces.

Un lieu idéal pour la protection de la biodiversité

« C’est un lieu idéal, se réjouit Madline Reynaud, présidente de l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS). Il s’agit probablement de la plus belle opportunité depuis une dizaine d’années. Nous avons eu la chance de tomber sur cette annonce puis nous avons gratté… » L’association, partenaire de la Fondation 30 Millions d’Amis, ouvre depuis 2010 des terrains afin de les transformer en réserves naturelles. Il y en a actuellement quatre : les réserves du Grand Barry et de Chateauneuf-du-Rhône (26), du Trégor en Côtes-d’Armor (22), et des Ranquas, dans l’Hérault.

Une alternative aux parcs naturels régionaux ou nationaux qui n’ont pas les faveurs de l’association : « C’est beau dans les paroles mais, dans les faits, cela ne protège pas la nature, regrette Madline Reynaud. Il n’y en a que très peu en France. Et la chasse ou la culture y sont souvent permises. »

Une zone totalement exempte de chasse

 

Si le projet réussit, cela offrirait une véritable protection à la biodiversité. Madline Reynaud, présidente de l'ASPAS.

Si le projet arrive à son terme, le symbole serait particulièrement fort puisque 250 hectares – soit la moitié de la zone en question – sont utilisés par les chasseurs. Ces derniers feraient d’ailleurs des pieds et des mains pour empêcher l’opération. « Il s’agit d’une zone de chasse privée en enclos, explique la présidente de l’ASPAS. Si le projet réussit, cela offrirait une véritable protection à la biodiversité. » Les animaux peuplant le territoire sont nombreux. Entre les cerfs, les aigles, les vautours fauves, les sangliers, les renards…  Mais aussi le loup qui est de passage dans les lieux.

Un million d’euros à réunir avant le 30 novembre

Pour parvenir à ses fins, l’association a jusqu’au 30 novembre pour récolter les 2,2 millions d’euros nécessaires. Elle a donc fait appel à des mécènes et à la générosité de donateurs via un site de financement participatif. 1,2 million d’euros ont d’ores et déjà été obtenus. La Fondation 30 Millions d’Amis soutient financièrement l’ASPAS chaque année depuis 2004.